@ bartneski (---.---.253.105) 5 avril 11:35
Préférant le débat à l’invective je ne vous répondrai pas sur ce ton, bien qu’à mon avis vos arguments y invitent. Je me contenterai de vous répondre courtoisement.
- Pauvreté et richesse existent l’une par l’autre. Sans pauvres pas de riches et réciproquement.
- La structure de notre société étant fondée, à tort ou à raison, sur le pouvoir et la richesse matériels, il en découle une relation hiérarchique pouvant être représentée par une pyramide, au sommet de laquelle siègent les plus puissants et les plus riches, avec à la base, en beaucoup plus grand nombre (70%) les pauvres et moins puissants. Ceci dit, dans cette structure, chacun est le riche ou le pauvre de plus ou moins riche que soi.
- La pauvreté n’est pas une tare génétique mais plus simplement et avant tout une fatalité héréditaire. Les pauvres enfantent des pauvres, comme les riches font des riches. Et qui peut reprocher aux uns comme aux autres de naître ce qu’ils sont ? il y a certainement mieux et plus utile à faire pour y changer quoi que ce soit.
- Pour resituer dans son contexte mon propos selon lequel la stupidité peut être reprochée aux pauvres, il répond à un article les qualifiant de salauds. Sont en effet, selon moi, davantage stupides que salauds ceux qui condamnent leur descendance à un sort pire que celui qui est le leur et dont ils se plaignent.
- Pauvreté et chômage : Chaque jour, plus de 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète. Par l’effet du sort qui les fait naître ce qu’ils sont, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base de la pyramide sociale – où les rejoignent les victimes de tous horizons d’une bataille pour l’emploi aux dimensions désormais planétaires. il en découle en bonne logique qu’à moins de pauvres moins de chômage et non le contraire.
- Quant aux vieux, vous n’êtes pas le premier à penser à leur suppression pour régler les problèmes de société qu’ils posent (cf. le film « Rayon vert » et quelques livres). Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’un jour ou l’autre la vieillesse soit résolument taxée en tant que telle, comme seront supprimés les encouragements à procréer.
Pour le reste je vous laisse à vos fantasmes marxistes.