La campagne pour la vérité fait en effet d’immenses progrès aux États-Unis et au Canada. L’Europe suivra avec 5 ans de retard, comme d’hab’…
Je rectifie un point :
« [l’attaque de Pearl Harbor] fut « seulement », si l’on peut dire, un laisser-faire ». Dans son
livre consacré au 11/9, Nafeez Mosaddeq Ahmed évoque un plan anti-japonais en 7 points, intégralement mis en œuvre par les États-Unis et qui visait notamment à priver le Japon de ses importations d’acier et de pétrole, dont ce pays était dépendant. Ce plan précède l’attaque de Pearl Harbor. Ce plan anti-japonais paraît donc avoir été l’instrument visant à provoquer la riposte japonaise et à présenter à l’opinion publique étasunienne le Japon comme le fauteur de guerre.
On trouvera d’autres parallèles saisissants entre l’attaque du 11-Septembre et celle de Pearl Harbor dans la première partie de l’excellentissime
documentaire de Mazzucco (plus de
90 000 vues sur Internet).
Sur JFK, je ne serai pas aussi pessimiste que l’auteur. Certains témoins clé ont parlé sur le tard, parfois
20 à 30 ans après, de sorte qu’aujourd’hui nous connaissons les choses avec beaucoup plus de précision. Sur JFK, la lecture du
livre de Douglass est incontournable. L’auteur apporte les preuves d’un complot de la CIA et du FBI commandité par l’aile belliciste de l’administration. Kennedy voulait en effet mettre un terme à la guerre du Vietnam, qu’il jugeait ingagnable, et sortir de la surenchère nucléaire dans la confrontation avec l’URSS. Kennedy avait entamé une correspondance secrète avec son homologue russe. En réponse à une question que l’on me pose souvent, Douglass n’exclut pas d’autres motivations pour l’assassinat (économiques, etc.).
Merci en tout cas pour cet article optimiste et qui montre que le « cerveau collectif » (selon l’expression d’Étienne Chouard) est capable de remporter des victoires.