Bonjour, Ariane.
Souhaitons, même si l’on n’y croit pas trop, que le FdG reformé puisse faire avancer ses idées dans une opinion publique en grand désarroi. Pas évident car les Français n’ont plus qu’une obsession : la baisse du chômage. Et pour cela, ils sont prêt à s’en remettre à n’importe quelle recette, même libérale. D’où la forte cote de Valls qui, pourtant, a tout d’un repoussoir pour les classes populaires.
Tu écris « La trahison de Laurent, pour ceux qui se battent pour la vraie gauche a été absolument abjecte. » Et si j’admets que le flirt municipal avec le PS puisse paraître « abject », je persiste à affirmer qu’il n’y a pas eu « trahison » car ce rapprochement était, dès la création du FdG, inscrit de facto dans les intentions de la direction du PC. Et cela, Mélenchon le savait pertinemment. Mais il a cru pouvoir réussir totalement l’OPA sur le PC, ce qui n’a pas été le cas.
Par chance, cette zizanie prévisible appartient désormais au passé, les européennes étant nettement plus favorables à une attitude consensuelle des composantes du FdG.