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Pour les entreprises non financières, le problème de la nature du droit ne se pose que pour celles, en général les grands groupes, qui ont emprunté en Dollar, en Livre ou en Yen »Et pourquoi ? Le taux de dette en doit étranger pour les entreprises non financières est de 54% ! L’économie national risque de ne pas apprécier du tout !
« L’impact de la hausse de leur endettement serait couvert par la hausse de leur chiffre d’affaires en monnaie autre que le Franc. »
Avec une énergie plus cher ? Avec une matière première plus cher ?
« elle devrait être limitée et sera largement digérable dans le cadre d’une forte croissance engendrée par la dépréciation. »
Cela dépend, évidement de la dévaluation, mais prévoir de dévaluer, c’est encourager à la fuite des capitaux. Capitaux déjà en Euro.... La dévaluation nous permettrait de gagner en « coût du travail » car baisserait mécaniquement les salaires et permettrait d’aider l’exportation. Malheureusement, nous importons plus que nous exportons. Avons nous, encore, les capacités industrielles pour produire ce que nous exporterions ? Sinon... il faudrait attendre (longtemps) que ces capacité se reconstruises et le citoyen français payerai (encore) les pots cassés.
Nous n’avons pas de pétrole, pas d’uranium et pas d’énergie alternative. L’Euro nous permet d’importer ces matières première essentielles à notre économie à un coup moindre qu’en Franc. Quelle est l’alternative à court terme (puisque vous souhaitez sortir de l’Euro à court terme) ?
Pour résumer, merci pour nous avoir expliqué que la hausse de la dette publique n’était pas automatique en cas de sortie de la zone Euro (en cas de sortie légale et non négociée....) mais cela ne suffit pas à rendre cette perspective attrayante, à mon avis.