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Commentaire de Geoffroy Laville

sur Idées pour la France : Les étrangers qui aident...


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G.L. Geoffroy Laville 17 avril 2014 19:54

@Alex l’auteur.

Le SMIC a tellement été sacralisé que moi-même j’aurais réagi au quart de tour il y a quelques années. Puis je me suis intéressé de plus près à l’économie et les seuls ouvrages de niveau BAC sont déjà riches d’enseignement. C’est dur d’aborder ce sujet. J’ai moi-même abordé cette problématique sur AgoraVox.

Je vous soutiens dans votre prise de position. Le SMIC, proprement parlé, « plein » pour les employeurs n’est pas une charge anodine. Un SMIC net est, avec le coût actuel de la vie, raisonnable mais loin d’être extraordinaire. Il ne devrait pas idéalement être un salaire pour toute la vie.

Par contre, comme vous même j’imagine, je défendrais hardiment un revenu minimum pour tout travailleur. Vous avez évoqué « l’impôt négatif ». Le principe serait de foutre en l’air (que c’est rude) tout ce bazar d’allocations, pour un seul type d’aide, complémentaire à un revenu.

On peut envisager raisonnablement un système où il n’y a pas de SMIC, imposé par l’Etat. Ou un revenu minimum peut par contre être négocié dans chaque branche ou entreprise suite à un vrai dialogue social. Mais cela demanderait d’abord d’énormes réformes à travers des baisses énormes des charges patronales comme salariales. Envisageons aussi une grande réforme fiscale pour ne pas être découragé de travailler plus pour gagner plus.

Qui dit baisser les charges, les impôts et les taxes, dit baisser les dépenses d’un Etat Léviathan. Remettre en cause le SMIC (débat tout à fait légitime ! ), dissimule dans nos esprits « malades » la complète réforme de l’Etat, de la Ve République.

Le SMIC est une institution historique comme l’est la Sécurité Sociale. Symboles d’un Etat Puissant (certes bienveillant dans ce sens) mais infantilisant et dirigiste. Au plus profond, il est ici bien question de se réapproprier nos libertés économiques comme politiques (l’un ne va pas sans l’autre).


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