@DACH
Si je « confonds » génocide et esclavage, c’est parce que cela
revient au même pour moi :
La mort d’un individu (c’est-à-dire mort d’un être humain) revient à la
mort d’une individualité (c’est-à-dire à la marchandisation d’un être humain
avec disposition légale pour le propriétaire de l’usus, du fructus et de l’abusus,
c’est-à-dire l’aliénation et la destruction de cette « marchandise »).
D’un certain point de vue, on serait même en droit de considérer que l’esclavage
est pire. (A titre personnel, entre une vie de servitude et une mise à mort, je
choisirai la mort.)
A aucun moment, je déclare que « l’esclavage était l’apanage de l’Occident ».
Je me contente de renvoyer à Wikipédia pour le détail des trois traites
négrières. De la traite atlantique, réalisée par les Européens, Wikipédia
dresse le constat suivant : « En décembre 2008, David Eltis lance la
plus large base de données consacrée à la traite atlantique : The
Trans-Atlantic Slave Trade Database, elle fait état de 12 521 336
déportés entre 1501 et 1866 »
C’est à partir de ces constats et de ceux récapitulés dans mon article
que je me permets de déduire que « le régime Nazi n’est pas pire
que l’occident lorsqu’il orchestrait les traites négrières. ». Ici,
je veux bien reconnaître qu’il s’agit de mon opinion mais elle n’en est pas
moins le fruit d’une analyse (la mienne).
« La Palestine et le peuple
palestinien sont une invention du KGB de 1967, immédiatement avant ils étaient
jordaniens »
Extrait de wikipédia : « Dès 1920, Mohammed Amin al-Husseini,
devient l’un des principaux leaders du nationalisme palestinien. Il s’oppose
activement au sionisme et est considéré comme l’instigateur de 1921 à 1937 des
émeutes en Palestine dont le massacre d’Hébron en 1929. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Palestine_(%C3%89tat)
Le KGB s’y est pris super tôt pour créer un nationalisme palestinien… Sérieusement,
il faut arrêter de prendre vos sources sur le Gorafi les gars !
Malheureusement, on ne peut pas ramener la question à « L’état
d’Israël est-il légal et légitime et pourquoi ? » Ou, plus exactement, si
on le fait, il faut préciser : « Un Etat qui interdit le mariage
civil pour proscrire le brassage inter-religieux/ethnique, met en œuvre un
régime d’apartheid (restriction des droits civils, des accès aux services
publiques en fonction de l’appartenance religieuse/ethnique…) et réprime des
manifestations contre cette ségrégation en faisant usage d’armes chimiques
telles que le phosphore blanc est-il légitime ? »
Enfin
@Jonas et @DACH :
Vous revenez incessamment sur les provocations Dieudonnesques et en lisant
le « Petit cours d’auto-défense intellectuelle » (http://recherche-action.fr/download/Livres%20num%C3%A9riques/normand%20baillargeon-petit%20cours%20autodefense%20intellectuelle.pdf)
je tombe sur ce passage qui n’est pas sans rappeler vos procédés dialectiques :
« L’Ad hominem.
C’est un autre moyen de détourner l’attention du sujet discuté et il peut
être vraiment efficace. Ça consiste à attaquer la personne qui énonce une idée
plutôt que l’idée elle-même. Si quelqu’un avance devant vous une idée de Milton
Friedman et que vous répondez “On sait bien : il est
de droite” au lieu de chercher à comprendre et éventuellement réfuter l’idée,
vous venez de commettre un Ad hominem. Ou encore : Einstein aurait été tueur à
gages pour les Hell Angels que la relativité n’en serait ni plus vraie ni plus
fausse.
Ici encore, on se prémunit contre tout cela en
demandant qu’on revienne au sujet qui n’est pas la personnalité de qui avance
une idée mais bien la valeur de vérité de cette idée. »