le racisme anti-femmes... voilà ce que décrit l’article de m.Bilger, en tous les cas indéfendable de malmener des « proies » pour se défouler de sa frustration. Ce type de barbaries n’est ni nouvelle ni en lien avec quelque évènement temporel, social ou politique, c’est toujours l’oeuvre de frustrés qui ne comprennent pas que nos besoins peuvent être comblés par la tendresse et la demande au lieu et place de la brutalité de groupe (lamentable et lâche) et du vol de l’intégrité des femmes.
Où est le réflexe des citoyens de se prémunir contre l’agression ? En occident on a pris l’habitude de se décharger sur des « forces de l’ordre » au lieu d’assumer sa responabilité de citoyen. Ce genre d’agressions sont plus dégradantes pour ceux qui les commettent que pour celles et ceux qui les subissent, ils se retrouvent déshumanisés, à l’exacte image de ce que vit leur victime entre leurs mains. Quand à ceux qui y prendraient plaisir en voyeurs ils sont aussi fautifs que les agresseurs, non-assistance à personne en danger est le terme juridique et c’est punissable par la loi. Quand à la loi d’amour ... on en est tellement loin dans ces cas qu’on se demande vraiment comment ce type d’individus ont été élevés, quelle honte pour leurs parents, parcequ’il n’y a pas d’autre explication à ces comportements et certainement pas de justification par la misère ou le système sécuritaire.
Les femmes subissent des agressions partout dans le monde simplement parcequ’on peut plus facilement les agresser et elles supportent tous ceux qui n’ont pas la dignité de s’apprendre aimables, se définir en tant qu’animal est même une usurpation, les animaux n’ont pas ce type de comportements, c’est le fait de créatures vides et viles qui croient qu’on n’a pas besoin d’apprendre quoi que ce soit de la vie. Ils apprennent donc le respect dans la violence, de force et la prison semble exister pour leur donner ce temps de se regarder dans une glace et grandir un tout petit peu pour, peut-être un jour, atteindre l’état mental d’un insecte, créatures déjà hautement plus civilisées, ensuite leur évolution peut commencer. C’est amusant de se dire que ce sont le même genre d’individus qui se déclament être des tigres ou des lions... ils ne seraient qu’à l’état de compréhension de leurs griffes et ressemblent plus aux hyènes et aux vautours, aux charognards du vivant ou aux termites aveugles, mais même ceux-ci construisent... Les agresseurs en bande, qu’on leur donne un uniforme ou qu’ils se déguisent d’une manière ou d’une autre, aiment se justifier par la violence étatique ... elle n’est que prétexte pour un laisser-aller total de leur propre incurie et ça... rien ne peut le justifier. Arrivent-ils à se pardonner ensuite ou s’enfoncent-ils toujours plus dans leur déshumanisation ? Entre ces deux pôles chacun doit travailler à son équilibre, celui qui croit en échapper parceque de toute façon l’équilibre du monde serait rompu par la faute d’un autre que lui-même (belle aberration) a tout le loisir d’être remis à sa place d’individu responsable de ces actes, quoiqu’il arrive dans nos tronches c’est ce qu’on décide d’appliquer parmi tous les possibles qui résident dans le vaste champ de l’esprit, qui va des enfers aux paradis (l’échelle de Jacob vous connaissez n’est-ce pas ?)qui est déterminant de ce que l’on est. La justification, là aussi, extérieure à soi-même n’est que vain mensonge servant à justifier l’injustifiable.
On se bat contre nos propres pensées de terreur quand on est un vrais guerrier, on se bat pour la dignité dans l’homme et pour sa bonté, toute autre chose n’est pas digne d’un être humain.
