@ philouie :
« vous parlez
dans le vide pendant que eux se pensent comme un peuple, agissent comme un
peuple »
Je ne dis pas qu’une partie des juifs ne se considère pas
comme un peuple (ou même, pour certains, une race). Certains se considèrent effectivement
comme tels…
Mon point de vue est que : ils ont tort de le faire et
nous avons tort de les « laisser faire ».
Ainsi, quand un juif dit « Les juifs sont un peuple. »
ou « Les juifs sont une race », il ne faut pas dire « Oui, oui… »,
il faut dire « Non, si tu dis ça, on a vrai problème dans la définition de
ce qu’est une race et de ce qu’est un peuple… ou alors c’est pas la peine de
discuter. » Car pour moi, « on parle dans le vide » si on laisse
déformer le vocabulaire par le contradicteur
Pour moi, l’une des erreurs à ne pas commettre c’est de
laisser des contradicteurs s’approprier et déformer le sens des mots : c’est
exactement le même problème avec le mot « démocratie »*.
Je ne nie pas qu’il y a une forte solidarité communautaire
(et de par leur histoire, on peut le comprendre) mais cette solidarité existe
chez toutes les communautés religieuse et/ou culturelle (Par exemple, hier, je
suis tombé sur un clip de 10min qui incitait les musulmans francophones à faire
des dons « spécifiquement » pour les musulmans persécutés en Centrafrique.)
De plus, la notion de « juif laïque » peut éventuellement se
comprendre si tu admets qu’il y a une culture « juive » (ou une
culture « musulman », ou une culture « chrétienne »)
indépendante de la religion qui se retrouve notamment dans les valeurs.
Cependant une religion, une culture ainsi qu’une « forte
solidarité communautaire » ne suffit pas caractériser un peuple :
Penser cela, c’est tomber dans le panneau.
*Cf Etienne Chouard.