Merci Bénédicte, pour cet
enrichissant commentaire. Tout à fait d’accord avec vous sur « Le jour de… » ce
genre d’initiative ne devrait pas exister dans ces régions d’Europe en 2014.
Certes, tout cela ne va pas changer le monde dans lequel nous
vivons…
Qu’aurais-je fait à leur place ?
J’ai moi-même connu la faim, le froid et la misère sociale. Comme vous le dites,
il y a cette fâcheuse tendance à se cacher sous ce poids de cette honte de ne
pas vivre comme tout le monde et d’avoir échoué lamentablement. C’est pour cette
raison qu’il faut les convier à ces tables, puisqu’ils ne viendront pas
d’eux-mêmes. Auriez-vous peur de ces préjugés sur les gens de la rue propagés
par les légendes urbaines ?
Pour ma part, il n’a qu’une seule
catégorie d’humains, sans distinction ou discrimination. Nous poussons ce même
cri universel de la vie à l’heure de notre naissance et nous allons tous à ce
rendez-vous du dernier soupire, toutefois, c’est ce que nous faisons de notre
vie qui nous différentie.
Puisque personne ne me tendait la main lorsque je crevais de faim,
aujourd’hui, j’aide les gens que j’aime et ceux que je déteste le plus au monde,
afin de me faire pardonner d’avoir été juge et moraliste à mon tour. Ce que je ferais à leur place ? Je vous
encourage à passer outre ce miroir médiatique par le lien ci-dessus et venir
lire « Aidez le peuple de la Dèche à survivre » sur le Wordpress. Cela vous
donnera une petite idée de ce que j’ai pu faire ou ce que je ferais encore, si
l’occasion se représente.