Moi je fais confiance à la science « officielle »... Quand j’étais étudiant, je ne me permettais pas de reprendre mon prof de physique sur les notions officiellement admises. Je ne mettais pas en doute les lois de Newton ; j’évitais, pour les braver, d’enjamber la balustrade du dernier étage de la tour Eiffel pour voir si c’était toujours vrai ici et maintenant. Vous me direz que concernant les questions nouvelles, la science tâtonne et qu’entre l’ignorance totale et la certitude totale il y a une infinité de degrés et d’étapes intermédiaires. Mais comme l’enjeu climatique n’est pas un détail, on a intérêt à connaître le plus tôt possible ce qui se passe. C’est la raison pour laquelle on a pris la peine de payer ces scientifiques du GIEC (nombreux) pour qu’ils s’attachent à cette question. Je n’aurai pas l’outrecuidance de penser tout seul contre eux tous. Donc je leur fais confiance. L’effet de serre n’est d’ailleurs nié par personne, et l’augmentation du Co2 non plus (où donc irait le Co2 en excès si ce n’est dans l’atmosphère, qui ne fuit pas vers le vide intersidéral ; même s’il est vrai que seule une moitié de celui-ci s’accumule dans l’atmosphère mais bon...). Sans être un spécialiste, je sais que plus de Co2 augmente et plus l’effet de serre augmente et, partant, la température de l’atmosphère (toutes choses égales par ailleurs). De combien : je n’ai pas de science personnelle pour dire quel sera l’effet d’un doublement possible du Co2 dans l’atmosphère (qui était de 0,028 % je crois vers 1750 et qui est de 0,039% aujourd’hui). Là aussi je fais confiance au GIEC. A titre d’info, Venus comporte une atmosphère contenant 96 % de Co2 et sa température de 460 ° C.
Et puis par principe je fais confiance au spécialiste, comme à d’ailleurs aussi à mon médecin lorsqu’il me prescrit tel ou tel remède. Il peut se tromper, certes, mais beaucoup moins que moi quand même.