@ Hervé Hume.
La mondialisation existe, on peut-être pour ou contre , cela ne change rien à l’affaire En revanche il faut savoir l ’ accompagner dans un mélange de Keynes et Schumpeter. Mais c’est un autre sujet.
Mais je souhaiterais avoir votre avis sur cet extrait :
(…)
« Poussée par des besoin de débouchées toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.
Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par des nouvelles industries , dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produit se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe.
A la place des anciens besoins,satisfaits par des produits nationaux, naissent des besoins nouveaux,réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit. Les oeuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété commune de toutes.
L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles ; et de la multiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle ».( …) ( Marx/Engels. Manifeste du Parti Communiste. ed. Sociales 1966, p, 35 et 36.
Ps : J’espère, Hervé Hume, que vous n’êtes pas opposé à la mondialisation de la littérature et que vous, vous joignez à moi pour rendre un hommage à l’immense écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez. L’art comme la littérature appartiennent à tous les Hommes ( genre humain) et n’ont pas de frontières.
Salut à vous.