@Pierre R.
Nous avions déjà parlé de l’impossibilité de dissocier les convictions morales de celles politiques.
Je m’explique : en tant que croyant je suis défavorable à l’entière liberté de l’IVG, et je pense qu’il ne faut l’autoriser qu’en cas de viol, de problèmes de santé ou autre cas de force majeure.
Ce crédo va fatalement avoir une repercution sur mon choix politique, puisque je choisirais le candidat dont les idées me semble le plus proche de mes convictions !
En quoi est-ce blamable ou dangereux tant que je reste un citoyen respectueux des lois ?
Mon point de vue n’est ni plus ni moins cohérent que celui d’un autre.
Songez d’ailleurs à l’incohérence de certains « humanistes » qui s’insurgent contre la peine de mort, sauf si celle-ci est appliquée à un petit être innocent !
Je vous le répète Pierre, il me sera impossible de laisser mes convictions spirituelles au vestiare avant d’aller voterà la poubelle avant d’aller voter.
D’ailleurs mon aveu devrait vous rassurer quand à mes intentions, puisque loin de vous cacher mon crédo je vous l’explique avec patience, et le soumet à l’approbation démocratique.
Si seulement les politiciens en faisient autant nous aurions moins de problèmes !