A propos de la France :
1978 : dette publique équivalent à 72,8 milliards d’euros, soit 21,2 % du PIB.
1981 : dette publique équivalent à 110,1 milliards d’euros, soit 22 % du PIB.
1986 : dette publique équivalent à 249,3 milliards d’euros, soit 31,1 % du PIB.
1993 : dette publique équivalent à 515,4 milliards d’euros, soit 46 % du PIB.
1997 : dette publique équivalent à 752,5 milliards d’euros, soit 59,5 % du PIB.
2003 : dette publique de 1004,9 milliards d’euros, soit 63,3 % du PIB.
2007 : le nouveau Premier ministre, François Fillon, déclare : « Je suis à la tête d’un Etat en faillite ».
Chaque année, pendant cinq ans, François Fillon a rajouté un étage de dette publique supplémentaire.
2007 : dette publique de 1211,6 milliards d’euros, soit 64,2 % du PIB.
2008 : dette publique de 68,2 % du PIB.
2009 : dette publique de 79,2 % du PIB.
2010 : dette publique de 82,4 % du PIB.
2011 : dette publique de 85,8 % du PIB.
2012 : dette publique de 1841 milliards d’euros, soit 90,6 % du PIB.
Dimanche 27 janvier 2013 :
Michel Sapin évoque un État « totalement en faillite ».
« Il y a un État, mais c’est un État totalement en faillite. » Le constat dressé par le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche sur Radio J, n’est pas nouveau.
Aujourd’hui, Michel Sapin est ministre des Finances.
2013 : dette publique de 1925,292 milliards d’euros, soit 93,5 % du PIB.
Jean Tulard est un historien de la Révolution française et du Premier Empire.
En novembre 2013, dans l’émission « Ce soir ou jamais », Jean Tulard annonce que la France va se déclarer en défaut de paiement : ce sera la 9ème fois de son histoire.
Jean Tulard parle du dernier défaut de paiement de la France : « la Banqueroute des Deux Tiers » a eu lieu le 30 septembre 1797.
« La Révolution française naît de la crise des finances publiques : 2 milliards de déficit, le roi ne peut plus emprunter, il est dans l’impasse.
On va trouver des solutions : on va nationaliser les biens du clergé, on va inventer le papier-monnaie, l’assignat, on va multiplier les solutions les plus invraisemblables. Pour aboutir à quoi ? A la Banqueroute des Deux Tiers sur tout le territoire. La banqueroute est inéluctable dans ce type de crises.
Qui paie dans la banqueroute ?
- Tous les crétins qui ont prêté à l’Etat.
- Tous les crétins qui ont acheté des actions.
- Tous ceux qui n’ont pas investi dans la terre, dans la pierre (c’est-à-dire les Biens Nationaux pendant la Révolution).
Quand vous faites le bilan de la Révolution française, à la fin du Directoire, vous constatez que les perdants sont tous ceux qui ont épargné, qui ont investi, etc, et que les gagnants sont ceux qui ont acheté de la terre.
La banqueroute met tout à plat. C’est la solution idéale. La banqueroute met tout à plat.
Paraît Bonaparte qui, sur les ruines du système financier, bâtit le franc-germinal, qui va durer jusqu’au franc-Poincaré.
Voilà. C’est très simple. Nous finirons sur une banqueroute. Elle est inéluctable. »