Plein de cerveaux...
N’importe quoi !!
L’auteur confond allègrement le cerveau, qui chez certains cordés (animaux qui possèdent une corde neurale - une moelle épinière) et des nodules nerveux.
Le cerveau prend en charge, chez les cordés « évolués » (équipés d’un bulbe nerveux frontal) l’analyse des signaux nerveux en provenance de divers capteurs situés dans tout l’organisme et en déduit un comportement global de l’organisme (généralement nécessaire à sa survie - mais qui a ensuite évolué suite à la complexification vers les activités conscientes).
Un nodule nerveux n’est qu’un dispositif autonome local chargé de prendre en charge une fonction vitale pour améliorer les chances de survie et limiter les circuits nerveux entre le cerveau et l’organe en question.
Ce dispositif est relié au cerveau par des nerfs ou par l’intermédiaire de messagers chimiques.
Le plus bel exemple est le cœur : Ce petit nodule nerveux permet de gérer en temps réel le fonctionnement de ce muscle vital afin d’en optimiser le fonctionnement en temps réel afin de répondre instantanément aux besoins de l’organisme.
Par contre, il ne s’agit pas du tout d’un « cerveau » à proprement parler car il ne reçoit que des informations locales ou des « commandes » en provenance du cerveau et n’agit que localement au niveau de l’organe qu’il doit gérer.
C’est une sorte d’automate en fait, automate au sens « industriel » du terme c’est à dire un dispositif de « calcul » qui ne gère qu’un système limité de manière quasi autonome et dont les capacités de communications sont très limités.
Les mollusques ont par contre un système nerveux décentralisé composé de nodules nerveux interconnectés.
Hormis les céphalopodes ce système nerveux ne permet pas une très grande réflexion. Et chez les céphalopodes, ce n’est pas un seul nodule mais l’ensemble des nodules qui communiquent pour fonctionner en mode « cerveau ».
Pas de quoi en faire tout un plat !!!