Subir
les rigueurs de l’hiver, mais aussi celles de l’été qui approche à grands pas.
Le soleil tape sur la tête, la pluie martèle les trottoirs. Les nuits sont
fraîches et humides lorsque les « invisibles » et les « nuisibles » se cachent
pour dormir dans l’ombre de nos villes et vertes campagnes.
Dans l’un des chapitres de :
« Aidez le peuple de la Dèche à survivre » une petite série de textes pour les
cartons, dont celle-ci :
« Je suis une STAR de la
téléréalité !
Les caméras de la ville sont
toutes braquées sur moi.
Pas de SMS surtaxés !
Juste une pièce pour me sauver
! »
« Un égoïsme, un individualisme
contre lesquels il faut lutter. » Je suis entièrement d’accord avec cela. Nous
regardons notre nombril et nos petits bobos quotidiens comme s’il s’agissait
d’une catastrophe naturelle.
Ironie du sort, le simple
« bonjour » est parfois perçu comme une agression textuelle entre passants qui
passent.
Dans ce même chapitre, une autre
idée en carton :
« Si tu à la tête haute, tu
trébuches !
Si tu regardes tes pieds, tu te
cognes la tête.
Si tu lis ceci en marchant, tu
vas bousculer une personne !
Merci qui ? »
Depuis le 1er avril, j’entre dans
la vie des autres sans frapper, puisqu’il n’y a ni portes ni fenêtres chez les
gens de la rue. Ma proposition indécente plait beaucoup, celle d’ériger « le
village de la Dèche » à Paris ou Bruxelles, voir l’article AgoraVox. « La suite
argumentée de l’attentat littéraire contre la précarité humaine. »