Il n’est pas besoin, pour les politiques, qu’ils reprennent leurs discours
démagogiques, ils sont mis en avant par leurs victimes. Elles expliquent longuement,
qu’on peut toujours s’en sortir. Pour le père de Pat, il y a une solution facile :
il quitte son logement - 875 € d’économie. Il aménage sa voiture avec des
cartons pour l’isoler et il a une chambre confortable.
Cette approche aura l’approbation des élus qui se tuent à trouver des
solutions pour aider les gens et ils sont mal compris. Pourtant le plan de Valls
a été combattu par des députés qui s’opposaient à cette mesure. S’ils n’ont pas
proposé de baisser leurs salaire (20.000 €/mois = 240.000 € an) c’est par pure
timidité. D’après Contribuables associés, un député ou sénateur coutait, il y a
plusieurs années, 1.500 €/jour x 365 = 547.500 €/an.
Mais il y a des jalousies dans l’hémicycle. Le président de l’assemblée, qui
juge être mal payé, a raillé Voynet parce qu’elle a été nommée à un poste à
100.000 €/an alors qu’il doit toucher à peine 300.000 €/an bien qu’il estime mériter
beaucoup plus.
Il y a aussi les 1200 agences aux attributions mal définies. Elles aident les
recalés des élections avec seulement 45 milliards d’euros. Manquerait plus que
les politiques vides les caisses des chômeurs.
Tout ceci montre que l’Etat a des priorités et que chacun doit faire un
effort pour que le pays s’en sorte. Tous ceux qui voient leur retraites gelée
seront très heureux d’avoir participé au redressement des comptes publics dans
15 ou 20 ans.