Bonjour Fergus,
Le 25 mai, je refuse de prendre part à cette mascarade. Je rejoins le mouvement du boycott militant et les dizaines de millions de Français qui feront le choix très politique de l’abstention citoyenne :
www.cnr-rue.fr
"Encore faudrait-il que les Français prennent conscience des enjeux en
s’intéressant enfin au fonctionnement des institutions. Un sondage
Harris Interactive du 7 mai nous a en effet appris que seulement 26 % de
nos compatriotes connaissent l’identité de l’actuel président de la
Commission ! Et 49 % n’ont aucune idée de l’orientation politique
actuelle de l’assemblée de Strasbourg. "
Et pour cause :
1) ce n’est pas les citoyens qui contrairement à ce que vous écrivez relayant ainsi sans doute malgré vous une gros mensonge de la propagande eurolatre qui décident de la composition de la commission et de son président. Dans ces conditions, pourquoi le connaitrait il. Gageons que les marchés financiers qui sont les véritables maitres de l’UE, eux le connaissent parfaitement
2) L’orientation politique de l’assemblée européenne (qui ne siège pas qu’à Strasbourg d’ailleurs...) quelle blague. La quasi totalité des directive fait l’objet de vote de concensus entre PSE et PPE avec les verts...Qui plus est, il n’y a pas de débat, le parlement n’ayant pas la possibilité de l’initiative legislative, ni même la possibilité de réellement refuser une directive (merci Fergus de nous dire combien de foi cela est arrivé dans l’histoire, afin édifier vos concitoyens)
Cela n’empêche pas nos
compatriotes d’avoir tous un avis sur l’Union Européenne, avis qu’ils
expriment de manière souvent péremptoire. Alors que les conséquences des
décisions de l’UE dans les politiques nationales ont pris une
importance sans précédent, cette ignorance est stupéfiante !
Sans vouloir vous vexer, votre phrase est comique. Pour quelqu’un qui écrit un long article pour vendre le mensonge que Samaras pourrait par exemple choisir Tsypras comme commissaire européen, les avis exprimés de manière péremptoire sont effectivement légion. Car non, voter le 25 mai ne permet pas de choisir le président de la commission et encore moins sa composition.
Qui plus est avec l’UE, les politiques nationales n’existe de fait plus. Preuve en est le plan Ayrault Valls, l’ANI, le CICE, la réforme des retraites, les privatisations les libéralisations qui ne sont que le résultats de transpositions des décisions prises par la BCE et la Commisssion Européenne