Bonjour l’enfoiré,
Je pense que le cannabis n’a pas été à demi légalisé ici ou là pour des causes de salubrité publique mais parce que les Etats qui ont voté sa déprohibition ne l’ont fait que par appât financier.
Exemple : la Hollande. Malgré l’échec patent que l’organisation de sa vente a engendré, il est et restera stupide de confier celle-ci à des bistrotiers qui n’en ont rien à faire de la qualité supposée du produit vendu, en écoulent un maximum en noir et, c’est un comble ! se plaignent de la concurrence illégale qui fait de la retape jusque devant leurs devantures. Seule la limitation du taux de THC à 1,17 me semble aller dans le bon sens car, ne nous leurrons pas, toutes les herbes OGM et autres shitts dégoulinants d’huile dépassant ce taux sont parfois de véritables bombes. Un seul pétard de ce type vous rend amorphe pour une journée entière. Ce n’est plus du récréatif cela, mais carrément du Valium à haute dose.
Mais là aussi : silence sur toute la ligne...
Sans compter tous les produits addictifs dont le marché noir le saupoudre pour rendre le consommateur dépendant. Tout à côté de mon ancienne baraque à Molenbeek-Bruxelles que tu connais aussi bien que moi, le nec plus ultra était d’offrir du hash saupoudré de speed et d’héro à de petits jeunes mal informés, le temps qu’ils deviennent accros. Lorsque les flics leur tombaient dessus, ils recommençaient dès le lendemain sans que cela n’ait jamais ému le moindre politicien, surtout ceux qui se prétendaient - et se prétendent encore - défenseurs des plus pauvres et des plus vulnérables.
Et pour revenir au sujet traité par Morice sous son seul aspect trafic international, il est communément admis que la coke qu’on trouve en rue est mélangée à un tas de produits plus merdiques les uns que les autres. Seuls les riches qui ont leur propre circuit « dolce vita » peuvent se payer de la coke pure, moins dangereuse en apparence mais encore plus démoniaque en cas d’usage constant. Voyez ce qui est arrivé à Delarue, le cas le plus connu en France...
La ligne la plus facile à refuser, c’est la première.
Après, cela dépend de votre psychisme. Tous croient pouvoir contrôler leur consommation, mais ce n’est pas le cas de la majorité et alors là...
Voilà ce que devraient matraquer nos médias !