Bravo pour ces réflexions pleines d’intelligence et de sagesse. C’est la première fois que je lis autant de réflexions pleines de bon sens. Je suis d’accord avec l’idée que la dignité de l’homme est dans sa vie, et dans le respect que la société lui montre en lui fournissant de finir dignement, et bien entouré, et pas en précipitant sa mort sous prétexte qu’un autre assuré social, qui restera moins longtemps que lui dans le service de l’hôpital, a besoin de son lit. D’autre part, il y aune lâcheté à vouloir faire reposer le choix de la mort sur le médecin : tous ces gens qui proclament l’absolue nécessité de l’euthaniasie « socialisée » par le biais de l’hôpital, que ne manifestent ils un même enthousiasme à se faire sauter le caisson eux mêmes, en famille et dans le privé ?
je crois que le vrai problème de l’euthanisaie, c’est ce besoin de socaliser la mort, d’y associer toute la société au lieu de « régler » le problème entre soi.
Mais on dira : On ne peut pas demander à une épouse de tuer son mari, à un fils de tuer son père, à un ami de tuer son ami ! Mais alors pourquoi demander à un médecin qui ne connaît pas le patient, et qui lorsque il faisait ses études ne pensait peut être pas à faire le bourreau ou le matador ? Et à toute une société bienveillante de participer. Pas l’épouse, c’est ttrop dur. Mais toute la société, c’est plus facile.
J’entends également ceux qui disent qu’ils préféreaient ne pas souffrir, fiir « deux ans plus tôt », etc... Mais personne ne conteste leur droit à en finir. Le problème n’est pas là. Bien souvent, des gens qui réclament l’euthanasie pensent à des personnes en fin de maladie grave et qui trouvent par là même incapables « d’appuyer sur la gâchette ». Ok : depuis combien de temps se savaient-ils malades ? Pourquoi ont-ils attendu autant ? Parce qu’ils voulaient vivre ? Et alors, ce geste que par amour de la vie ou par lâcheté ils n’ont pas fait, faut-il que la société le fasse à leur place ?
Les soldats se juraient, avant de monter àl’assaut, qu’ils achèveraient leur camarade touché. C’était un serment privé, qui engageait deux hommes, un corps, dans une situation de guerre.
Tout le reste est littérature.