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Commentaire de morice

sur Coke en Stock (LXX) : au Panama, les radars de Berlusconi et un drôle d'avion


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morice morice 18 mai 2014 11:49

Pourtant vous AVEZ TORT, l’avenir vous le dira....ah ah ah : il n’y pas de soucoupes volantes dans la base 51 et des gars comme Bob Lazar sont des cas psychiatriques, et ça, pas la peine d’attendre l’avenir pour le VERIFIER...


des crétineries, Pyrathome, des crétineries :
« Physicien
dont le cheminement
professionnel est
totalement disparu
des archives 
du M.I.T.
de Los Alamos
du California Inst. of Technologie...
où il prétend avoir étudié »

il n’y a jamais foutu les pieds, et tient aujourd’hui une boutique de vente de composants électroniques, en surfant sur sa pseudo notoriété : il s’est
enfermé lui même dans ses MENSONGES !!!

c’est exactement comme JPP, l’apôtre des Ummites, cette escroquerie qu’il oublie si facilement aujourd’hui !!! 

Il valide sans soucis la réalité Ummite… : « Aucun scientifique n’aurait pu écrire ces lettres »…

C’est un savoir neuf qu’a exploité JP Petit :

« Si il existait quelqu’un d’aussi intelligent, on le connaîtrait, ce serait un scientifique de renom mondial qui aurait révolutionné la science… C’est pourquoi ces lettres ne sont pas le fait d’humains, leur contenu scientifique est trop pointu, et expose des découvertes inédites. »

or c’était bien une escroquerie : 

http://www.ovni.ch/ kouros/ummo.htm

une seule phrase : « Étrange, comme les vaisseaux interstellaires hyperspatiaux de haut de gamme perdent si facilement leurs pièces détachées... »

   Voilà le personnage-clé de toute l’affaire. Ingénieur en télécommunications, électronicien, dessinateur et parapsychologue, Luis José Jordán Peña (dont on voit iciun dessin face à son pendant Ummite) avait suivi un stage de psychologue d’entreprise, fonction qu’il exerçait dans une société de travaux publics. Il vantait ses talents de psychotechnicien et avait dirigé le département de physique d’un collège madrilène où il avait enseigné cette branche ainsi que les mathématiques. Jordán Peña se passionnait pour la science fondamentale et la cosmologie dont il suivait activement les progrès en lisant livres et articles. Il correspondit avec nombre de savants de son temps, de plusieurs pays. Rationaliste et sceptique de droite, il était particulièrement méprisant à l’égard de ses contemporains qui croyaient au paranormal et aux Ovnis. Il avait fondé et présida durant plusieurs années la Société Espagnole de Parapsychologie, la SEP dont il avait construit lui-même les appareils de laboratoire. 

 Il imagina et mit en oeuvre la mystification UMMO afin de confirmer sa thèse selon laquelle le 79% de la population souffrait d’un dédoublement paranoïaque de la personnalité. Pour les voix Ummites, il se servit de filtres, d’une distorsion et parlait lentement en se bouchant légèrement le nez entre le pouce et l’index, le micro étant placé tout près d’une cavité adjacente afin d’en capter les résonances et obtenir cette voix étrange, à la tonalité à la fois profonde, sourde et nasillarde. Mais à la motivation d’étude sociologique s’en ajoutait une autre, moins avouable, de manipulation sexuelle à tendances sadomasochistes, dont on retrouve des éléments dans le paragraphe concernant UMMOWOA. Il monta une autre mystification sectaire, celle du cercle Pirophos, également à vocation sadomasochiste, et un mouvement pseudo-hindou dont il fut le maître réincarné.

 Effaré de la crédulité que ses lettres suscitèrent, Jordán Peña tenta d’accumuler les indices, les invraisemblances, d’exhorter ses lecteurs à la pensée critique, de souligner l’importance de la logique tétravalente, qui contenait la notion-clé du Vrai en dehors du Réel, c’est-à-dire de la vérité mythique au sein d’une fiction, ce que suggérait le nom même d’UMMO, mais rien n’y fit. Son ‘Star Trek incarné’ avait acquis une vie autonome, dont il finit par s’accommoder. Il en tira un profit trouble dans certaines relations féminines.

 Devant l’apparition de deux sectes apocalyptiques et d’autres manipulateurs qui prirent le relais, et auxquels on devrait les lettres sur le suaire de Turin, il avoua tout en 1993. Son complice Vicente Ortuño fit de même. La même année, Trinidad Pastrana reconnut être l’énigmatique Marisol, mystérieuse intermédiaire des Ummites et récipiendaire de leurs étranges ‘rapports’. Marisol utilisa le téléphone et ses voyages à l’étranger pour poster lettres et messages Ummites dans les services postaux des pays qu’elle visitait, amenant les chercheurs à croire que les Ummites voyageaient autour du monde pour collecter des données sur notre planète. La correspondance UMMO lui était dictée par Jordán Peña. Trinidad affirma qu’elle l’avait rencontré à l’extérieur d’un studio radiophonique et qu’elle fut captivée par sa discussion avec lui sur la photographie Kirlian. Les circonstances l’amenèrent à se faire hypnotiser par Jordán Peña, puis à être soumise à ses abus sexuels. Une autre femme, Mercedes Carrasco, également victime d’abus sexuels de la part de Peña, allait aussi être impliquée dans les fantasmes du parapsychologue et dans la mystification UMMO. Manuel Carballal raconta comment elle posta les lettres UMMO de Malaisie et du Zimbabwe en 1983-84. Dans un entretien enregistré, elle évoqua son implication dans l’affaire UMMO : “Je rencontrai Jordán en 1972 ou 1973 à la Conférence de la SEP, et acceptai d’être hypnotisée par lui, d’abord devant témoins et ensuite seule...” Jordán profita d’une lettre que Mercedes Carrasco avait postée à un groupe spirituel pour se présenter en tant que ‘Maître Hindou’, l’amenant à croire que le seul moyen de compenser son ‘mauvais karma’ d’une existence antérieure était de se soumettre à une relation sadomasochiste avec lui.
 (Cf : Manuel Carballal, El Ojo Critico No.1, Espagne).

Avec ça, JP Petit est MORT ! 




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