La rédaction d’un article d’opinion
n’est pas un genre simple. L’essentiel est de respecter le lecteur. L’ouverture
du débat d’idées est un acte démocratique.
J’ai donc lu chacune des
réactions. Elles sont parfois contradictoires mais argumentées. L’espace
réservé à l’auteur étant bien plus important que celui réservé aux réactions, cela
renforce la pertinence des contre-argumentations puisqu’ exprimées en quelques
lignes.
Pour répondre globalement, je
précise que sur le fond, je n’ai surtout pas voulu exprimer une consigne de
vote, ni même contester la ratification du traité européen. En revanche, j’ai
tenté de démontrer que cette Europe en panne contribuait à déstabiliser nos
institutions et que l’abstentionnisme n’était pas incivique…
Les vertus affranchissantes de la
liberté de penser et d’écrire, parfois
naïvement, restent une chance, voire un privilège. Je remercie donc tous les
lecteurs y compris celui qui dans mon propos inquiet, y a vu des « mensonges »
et de l’ignorance. L’intolérance et le mépris grossier confirment que la pensée
des extremes est parfois confinée entre le tapis de sol et le plancher, là où l’élévation
de l’esprit est un exercice difficile. Il reste des libertés à défendre dont
celles de penser et d’écrire.. Ce lecteur- là a bien compris mon propos et ma
détermination en trempant sa plume dans l’encrier de l’intolérance et de l’invective.
Et comme à la lecture des réactions il semblerait que nous soyons nombreux à ne
pas penser comme lui, cela le met de mauvaise humeur…
Si la démocratie a une patrie, ce
n’est donc pas dans son cerveau,
En effet, c’est à la portée de tout individu
civilisé et c’est plus propice au débat que de parler d’erreur ou de propos
discutable et non de « mensonges » !