@lcm1789
Voilà une mise en perspective intéressante, et je suis en accord avec la quasi totalité du développement. However, je rebondirais juste sur le début de votre développement : écrire, compter, raisonner, documenter sont effectivement les mêmes actions, le but idem, mais les moyens ne sont pas les mêmes. Il y a une notion de facilitation/facilité d’accès, d’une part (ce qui me paraît le plus important), et un aspect ludique qui ne peut échapper à personne d’autre part, tout particulièrement lorsque l’on voit que les « jeunes générations » (comprendre : plus jeunes que moi, c’est quelque chose haha) sont habitués (pour ne pas dire conditionnés) à moins réfléchir que s’amuser.
Ce qui m’intéresse dans l’implantation des outils numériques dans l’enseignement, c’est de pouvoir apprendre aux jeunes pubères dopés au microcosme de la récré que les savoirs (et la transmission de ces derniers), le bon usage de la pensée, de leurs capacités de réflexion, de l’échange d’idées ne sont pas « booooring ». Le numérique, c’est le monde au bout des doigts, ce qui peut paraître dantesque, mais le prof est le premier interlocuteur de cette jeunesse pour le moment désœuvrée (moi y compris, du moins à l’époque, « oh non des maths, oh non de la philo », alors qu’aujourd’hui je tuerai pour un bouquin de Pascal), il peut faire de ce fatras quelque chose de fort, car tout ce petit monde avachit devant des vidéos de chats sur Youtube, qu’ils partageront sur Facebook, est en vérité un conglomérat de possibles penseurs en devenir, capables de tout trouver, contacter n’importe qui via les « nouveaux médias ».
Et là je vous rejoins complètement, absolument, sur cette idée « ce qui importe c’est qu’ils se construisent (et que je les aide à) leurs propres représentations du savoir » !