D’accord avec tout l’article et les réserves de Démosthène,... et aussi de l’avis que Parlement et Citoyens, s’il est intéressant en ce qu’il nous donne la possibilité d’évoquer un changement par les citoyens, est loin d’être parfait (orga des débat, financement, « code propriétaire », ...) et m’apparaît plutôt actuellement comme une caution morale.
Mais ça arrive vite, très vite (trop vite ?). L’exaspération est majeure.
La révolution (puisque l’on parle bien de ça) n’est possible que lorsqu’il existe un modèle alternatif. Les outils sont plus ou moins là, avec les auteurs et expériences que vous citez. Y’en a d’autres. Je suis d’accord que c’est à présent surtout une histoire de prise de conscience avant tout populaire (et éventuellement de la représentation).
Un processus comme celui-ci ne demande pas l’avis des représentants. Il peut être courtois, mais il est ferme. Il ne s’agit pas de demander à ce que ça change. Il faut juste dire calmement : « C’est comme ça. Maintenant, ça change. » Si les représentants s’en rendent compte, tout se passera sereinement. C’est votre optique, et mon souhait profond.
Mais ayant rencontré récemment un député sur ces sujets, je peux affirmer que lui en tout cas, ne perçoit pas la volonté irrémédiable de changement profond, et ne souhaite pas en parler.
Il n’est pas bête, et il a compris tous les tenants et aboutissants de ce dont je lui parlais, avant même que je l’évoque.
Par exemple, à peine avais-je abordé la question de la consultation publique en temps réel et de manière représentative, et sans évoquer le moins du monde le mandat impératif, il m’a dit que c’était compliqué..., qu’on était dans un régime républicain... dont il est un représentant de la nation....
Il est parfaitement conscient de sa situation, et il ne veut pas que ça change.
Et je partage les doutes de Démosthène.