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Commentaire de Ariane Walter

sur « Welcome to New-York » : élégant, courageux et intelligent


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Ariane Walter Ariane Walter 23 mai 2014 23:29

Voici les raisons de la femarque de Devereaux sur l’action du père de Simone en 1945 :


Anne Sinclair qui monte encore au plafond quand il est dit dans le film que sa famille a fait fortune au sortir de la 2nde Guerre mondiale. A ce sujet, une anecdote que Jean Cocteau raconte dans Le Passé défini (Gallimard), à propos du marchand d’art Paul Rosenberg, grand-père d’Anne Sinclair, laisse à penser que l’immense fortune familiale était déjà en route pour des sommets au-dessus du soleil dans l’entre-deux-guerres.

« Le jour de la mort de Renoir, je rencontre Paul Rosenberg. Il me dit : « Je suis marchand de tableaux, que voulez-vous, et je donne de petites sommes à la domestique de Renoir pour qu’elle m’annonce sa mort avant les autres. Elle me téléphone ce matin. Un monsieur arrive Rue La Boétie et je devine tout de suite qu’il sait et qu’il imagine que je ne sais pas. Bref, il veut acheter vivant et moi je fais semblant de vendre vivant et je vends mort. Vous suivez ? Le monsieur croit qu’il me roule ». Paul Rosenberg commence alors à se rendre compte, d’après ma tête, que son histoire est sordide. Et il ajoute : « Il y a quelqu’un qui a dû bien rire là-haut. C’est le père Renoir ». Croyez-vous qu’il y ait des gens ignobles, des gens qui profitent de tout et même des morts ? ».

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