Je remet ma réponse qui sera je le crains partielle et moins complète que celle qu’aurait fait Vincent Brousseau :
Bonjour Sampiero,
Je vais essayer de répondre à votre question.
Ce n’est pas si
simple que ça même avec une dévaluation du franc de 30% par rapport au
cours de l’euro (au moment de la conversion, un euro égal un franc), et
une taxe de 10% sur l’importation des produits qui viennent de pays où
les niveaux de salaire et les conditions de travail sont très dégradés
par rapport aux notres. Çà n’entraîne pas obligatoirement une
augmentation des prix de 40 %.
Le taux de marge des entreprises du textiles sont parmi les plus élevées, il est supérieur à 40 %, ce qui veut dire que près de la moitié du prix c’est du bénéfice dans la poche des entreprises.
Dans le cas des T-shirt importés de Chine, ce taux de marge est
sûrement bien plus élevé, ce qui veut dire que ces entreprise peuvent
absorber une grande partie des changements de coût, car elles ne
voudront pas perdre de trop grandes part de marché. Ce sera sûrement une
augmentation de 5 à 10 % du coût.
Par contre les entreprises françaises de fabrication textile pourront
se réimplanter en France, car leur taux de marge aura été grandement
augmenté. Ce qui amènera du travail et du pouvoir d’achat pour la
société française.
Dans le programme de l’UPR il est prévu une augmentation du SMIC
brut de 20%, avec une relance importante de la construction de logement
sociaux (là où il en faut et pas là où ils ne servent à rien). Avec le
reste des mesures de ce programme, il sera bien plus aisé de vivre
dignement avec un faible salaire, ce qui est quand même le cas pour une
grande partie de la population active.
Actuellement les salaires sont gelés, l’inflation surtout sur les
produits de première nécessité est très grandement sous-évaluée, les
actes de santé sont de moins en moins remboursés, les retraites sont
baissées etc.
C’est actuellement qu’on nous mène à un tiers-mondisation de la
société français qui amènera des révoltes violentes si rien n’est fait
pour protéger notre mode de vie et nos emplois.
C’est l’acceptation
des directives européennes qui nous appauvrissent et nous empêche de
lutter contre ces changements très dangereux.
Cordialement