Les politiques ne sont là que pour représenter le peuple dans son
ensemble et donc, je ne vois pas comment nous pouvons tous être
représentés que par des profs, des médecins et des avocats. Les
politiques sont là pour insuffler la direction des politiques publiques.
Ils sont entourés de fonctionnaires techniciens et administratifs
compétents pour tout ce qui est mis en œuvre pratique des décisions. Le
concours d’entrée est effectif pour ceux qui doivent trouver les
modalités de mise en œuvre des politiques et cela me semble suffisant.
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Vu le résultat, je doute que ce soit suffisant.
Exemple : les impôts. Pourquoi travailler par seuil (en-dessous de telle revenu annuel, tel pourcentage d’impôt, au-dessus, tel autre pourcentage) ? Pourquoi ne pas avoir une progressivité, c’est-à-dire tracer des droites (niveau quatrième ou troisième) ?
Même chose pour le système d’amende pour excès de vitesse : à 136 km/h (131km/h avec la marge d’erreur), même nombre de points et amende enlevés qu’à 158 (ramené à 150 km/h). Il faut tracer une droite à la place !
Dit autrement, je doute que les experts dont vous parlez soient bien compétents...
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Et l’économie n’est pas le centre de la vie politique et citoyenne.
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Test : êtes-vous capables de définir tout de suite en lisant cette phrase ce qu’est l’économie ? ....... Résultat ? Vous pouvez maintenant regarder le dictionnaire pour comparer.
L’économie c’est un peu fondamental quand même. La vie politique et citoyenne, ça vien après, c’est secondaire. Je parle bien sûr de l’économie telle qu’elle est définie dans le dictionnaire, pas du terme qu’utilisent les journalistes de manière très vague.
Même chose pour l’écologie : demandez à Cécile Duflot de définir ce que c’est. J’ai peur du résultat.
Donc inutile de créer une autre « élitocratie » d’experts qui seuls sauraient ce qui est bon pour le peuple ignorant.
Tout ne se vaut pas, attention au relativisme. Effectivement, la majeure partie du peuple est ignorante (je sais de quoi je parle, j’ai habité pendant 20 ans au fin fond de la campagne). Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler pour le peuple.
Cela implique aussi qu’on revienne vers l’idée que l’Éducation n’a pas
pour tacheĉ de fabriquer des travailleurs adaptés aux entreprises, mais
bien des citoyens éclairés adaptables et capables d’évoluer toute leur
vie.
Je suis bien d’accord : il faut aussi pouvoir refaire une année d’étude disons tous les dix ans.
Mais il faut aussi une spécialisation plus jeune, avec plus de passerelles entre les diverses filières.
Egalement une éducation à la carte.
De toute façon, le système éducatif tel qu’il est fait aujourd’hui est destiné à mourir. Mais on en reparlera.