Bonjour Laurent,
Vous auriez pu vous dispenser d’utiliser le terme « nauséabond » (en surligné de plus dans votre texte) : cela veut dire implicitement que les votes FN sont du même acabit, donc on peut en déduire que ceux qui se sont exprimés sont aussi "nauséabonds’.
Pour le reste de votre analyse, elle me semble assez logique.
Mais là où je ne suis pas d’accord, c’est lorsque vous estimez improbable que cet effet FN perdure : rappellez-vous 2002, personne n’avait vu, pour les mêmes motifs que vous évoquez, Mr Le Pen au second tour de la présidentielle !
J’habite le Nord-Pas de Calais, et je peux vous assurer qu’au travers de mes nombreux contacts, le vote FN devient de plus en plus un vote d’adhésion par le fait qu’il est justement le seul parti n’ayant jamais exercé le pouvoir ce qui crée un nouveau miroir aux alouettes, ce qui ne me rassure guère loin de là. De nouvelles circonstances exceptionnelles, comme vous le dites, peuvent de nouveau se conjuguer en 2017, et c’est bien là le danger.
Je ne suis pas europhille convaincu, ne suis encarté nulle part, mais j’ai voté je l’avoue, considérant l’UMP en état de liquéfaction et le PS inapte à diriger la France autrement que par des ’avancées-reculades’, pour une toute petite liste qui ne risquait aucunement d’envoyer un siège ajoutant à la cacophonie européenne, car je ne verserais jamais dans l’europhobie : le moyen-âge est dépassé et de toutes façons, nous n’avons aucun intérêt, pas plus que les autres pays, de se tourner vers une autarcie destructrice.