Le pédalo et la méduse
Quittant
une taverne d’où l’on pouvait entendre
De vieux
chants hitlériens,
Une marine
héla un bateau qui passait
C’était
un bateau sombre, son nom était la France
C’était
de ces bateaux rarement de plaisance
Préférant
les chemins que l’on nomme d’errance
Et qui
cherchent en vain une vie dans l’aisance
Il y
avait à son bord, couché en plein mitan
Un homme
fatigué, dont le nom évoquait ceux du bord du rivage
Il s’appelait
Borloo, il aimait bien les plages et les apéritifs
Aspect du
personnage assez définitif
Le bateau
prenait l’eau, et Copé, un marin,
écopait toute l’eau
Le plus
souvent en vain, tant l’état du navire était catastrophique
Il voulait
gouverner, et au fond de sa cale,
Il ruminait
sans fin son obsession mentale
Quand à
son capitaine, c’était un hollandais, un homme empâté,
Il était
à la barre, semblant très hésitant sur le chemin à prendre
une
fois à tribord, puis ensuite à bâbord
Et tous
les passagers, au bord du bastingage
Etaient
tant éprouvés par ce constant tangage
Qu’ils rejetaient
en mer tout leur dernier potage
La nouvelle
arrivante pris alors l’avantage
Marine en
profita pour reprendre la barre,
Envoyant
le bateau tout à l’extrême droite
Et droit
sur les récifs.
ce fut un
beau naufrage.
Bayrou
assez distrait, pédalait à vélo sur le pont du bateau.
Alors que
l’équipage, et tous les passagers, s’en allait a la nage
Mais peu
furent sauvés.
Alors le
hollandais repris son pédalo.
Moralité :
le pouvoir les attire, mais une fois qu’ils l’ont, tous leurs bateaux chavirent
Ils sont
vraiment trop c…s.