C’est clair !
Votre eveque a une position publique et sociale. Je ne doute pas qu’en son coeur il comprenne et pardonne ceux qui interrompraient les soins. Je pense meme qu’individuellement, face a une souffrance, il debrancherait lui meme et que vous en feriez autant. Mais sa mission est de rappeler en public un principe tu ne tuera point. Pas de le relativiser en disant oui pourquoi pas dans certains cas, si les formes sont respectees etc....la societe peut admettre un meurtre.
Il est bon qu’une boussole indique le nord meme si on veut aller au sud.
Il ne me parait pas socialement souhaitable qu’un acte aussi grave puisse etre justifie par la loi est que l’on puisse tuer quelqu’un sans etats d’ame et sans se poser de question et notamment celle de la responabilite individuelle. Ni d’ailleurs que l’on y contraigne qui que ce soit. Car si cela devient un droit, qui aura le devoir de le mettre en oeuvre ?
Vous aussi, je vous renverrai a Locke. Si votre conscience vous « oblige » a tuer quelqu’un, faites le, mais acceptez d’en payer eventuellement le prix a la societe.
Cela seul prouve l’importance que vous attachez a votre principe.
Ici on voudrait achever grand mere, mais en plus que l’on vous dise que c’est bien, simple voir souhaitable.
Aujourd’hui parcequ’elle souffre trop et demain ? Pour retablir les comptes de la securite sociale ?
Si un principe n’en est plus un, ou sont les limites ?