@ Massada
« un drapeau aux couleurs du groupe jihadiste « Etat islamique d’Irak et du Levant » ». Lequel est tout de même le même que celui du Front al-Nosrat (Shahada sur font noir). Donc vous semblez exclure les accointances du tueur avec Al-Nosrat (pro-saoudien) qui sont les « bons » djihadistes reçus par Eric Chevallier et qui trucident « seulement » les partisans-du-régime-du-boucher-de-Damas (ici petite musique -demandez la partition à Florence Aubenas-).
La réalité nous saute à la figure, ces djihadistes que M. Hollande trouvait normal d’aller égorger les Syriens et décimer par des attentats de masse Chrétiens, Chiites, Alévis, Druzes, Kurdes, Sunnites modérés et que M. Fabius trouvait géniaux (cf : « Le Front al-Nosrat, il fait du bon boulot » Fabius in Le Monde du 12 décembre 2014), ces djihadistes sont des pitbulls enragés qui, forcément, allaient un jour mordre leurs maîtres. Seuls les dirigeants occidentaux, incompétents, de cerveau malade ou de courte vue, ont pu croire réalisable et sans bavure ce calcul cynique : se débarrasser des islamistes de banlieue en les lançant contre le gouvernement de Damas à abattre pour des raisons que la propagande a parfaitement réussi à camoufler (on peut lui reconnaître au moins cela grâce au Monde, Libération, TF1 ou France 2).
Seulement un peu d’honnêteté : on ne peut pas glorifier les assassins quand ils tuent les Syriens comme le fait la presse du régime Hollande et en même temps s’indigner quand les terroristes ne tuent que les siens. L’humanité contient tout le monde (pléonasme bon à répéter). Moi, je proteste pour les meurtres commis par cet assassin à Bruxelles ET à Damas, Raqqa, Alep, Maaoula, Alep, Idlib. C’est peut-être notre différence.
Que vous ne percevez pas cela est grave. Ce qui est grave aussi c’est qu’aucune voix se soit faite entendre pour que soient jugés MM Hollande et Fabius pour avoir facilité depuis plus de 3 ans l’envoi de près d’un millier de massacreurs venus de France dans ce pauvre champ de ruines qu’est la Syrie d’aujourd’hui. On aimerait, d’ailleurs sur ce dossier « djihadistes français », en savoir plus sur les entretiens Fabius-Davutoglu en juillet 2012 sur le dossier du passage des djihadistes de Turquie en Syrie, entretiens qui s’étaient suivis tout de même six mois après la mort de trois militantes kurdes à Paris par le MIT turc comme la presse aux ordres ne l’a pas diffusé.