• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de JL

sur BNP Paribas, PSA : l'insupportable impérialisme économique étasunien


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Francis, agnotologue JL 2 juin 2014 08:46

Isga,

encore un mot : Il n’y a pas de prolétariat américain, il n’y a que des pauvres déshérités.

Il n’y a plus de prolétaires, il n’y a que des miséreux. Une révolte n’est pas une révolution et les classes possédantes ont aujourd’hui des moyens considérables pour mater les révoltes même les plus violentes.

Ce qui distingue un prolétaire d’un miséreux c’est que le miséreux au contraire du prolétaire, c’est celui qui ne trouve même pas de travail salarié (*). Marx n’avait pas pensé à ça, ce chômage qui a tué la classe ouvrière et a remplacé les prolétaires par des miséreux.

(*) La misère c’est la pauvreté sans les moyens de subsistance. La féodalité c’est la pauvreté et le servage. Le capitalisme c’est l’asservissement des peuples par la misère. La fabrication de la misère est un processus rédhibitoire inhérent au capitalisme qui prospère en promettant la richesse d’une main, en ruinant peuples et planète de l’autre. Un pauvre peut rester digne ; un miséreux ne le peut pas. C’est pourquoi le capitalisme est plus redoutable que le servage ou l’esclavage.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès