@crab2
c’est pas gentil de s’attaquer à une pauvre petite grenobloise qui connait à peine le coran à tel point qu’elle n’arrive pas à distinguer entre qui le défend et qui l’attaques.
je vois qu’on a piqué un verset odieux à la Onfray. Un des plus mis en avant par la « science » athée.
Par ici mon gaillard.
Traduction proposée par Cheikh Crabeddine2 : Sourate 4 verset 34 :
« Les hommes ont autorité QAWAMOUAN sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes/QANITAT ( à leurs maris ), et protègent ce qui doit être protégé (GHAIB, (pendant l’absence de leurs époux), avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance (NOUCHOUZ), exhortez-les (AADDHA), éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les (DHARABA). Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! »[2]
Hallucination N°1 :
Autorité se dit solta, imara, hokm mais pas qawamoun en arabe. Qawamoun fait référence à une prise en charge financière (c’est carrément un terme juridique dans le monde arabe) et se dit de quiconque paie pour autrui, y compris quand c’est une femme qui prend en charge un homme.
La suite du versement explique clairement le contexte « financier » de la comparaison. Quant « aux faveurs accordé les uns par rapports aux autres » l’expression est aussi utilisée deux versets plus haut. Du versets 4-29 à 4-32, l’expression est clairement utilisée pour dire aux musulmans de ne pas envier autrui pour les biens avec lesquels Allah les favorisés.
Je ne vous cacherais pas, cher Crab2, que depuis les nuit des temps, les hommes ont montré des aptitudes, en moyenne, supérieure aux femmes dans le « ramassage de l’argent ». Il y a donc clairement un ordre, dans ce verset, aux hommes de prendre en charge financièrement les femmes.
Hallucination N°2 te N°3. Les phrases entre parenthèses sont totalement inexistantes. C’est « pour mieux expliquer » comme ils disent mais ça reste 100% hallucinations.
Hallucination N°4 : L’expression Qanitat est utilisé plusieurs fois dans le coran pour exprimer l’idée de dévouement. Si on enlève la parenthèse insérée par Satan dans l’esprit de Crabeddine, on tombe sur un dévouement classique à Allah. Lorsqu’on lit le livre en entier et qu’on ne se contente pas de copier coller bêtement, à la Onfray, des versets « odieux », on se rends compte qu’Allah insiste tellement dans le coran pour dire qu’il ne faut obeir qu’à lui et qu’il est très bizarre de le voir craquer ici pour dire aux esprits féminins qu’ils faut obéir aux esprits masculins parce qu’ils ont des zigounettes.. C’est totalement haram et Allah n’est pas un mécréant.
Hallucination n°5 : Allez savoir ce que Satan à susurré à l’oreille de Crabeddine concernant la protection de ce qui est doit être protégé. Peut être de la chasteté ? Ceci dit, le coran par de Ghaib, ce qui veut dire le secret. Les femmes sont clairement priées de retenir leur langues.Allah s’est un peu retenu mais moi, de dirais carrément que les femmes aiment se « venger » avec des mots. C’est une « conclusion » expérimentale et empirique en ce qui me concerne. Notre petite grenobloise est là pour montrer qu’une idôlatre (mixeuse de paroles d’Allah avec conneries diverses et variées), en situation d’énervement, préfère l’attaque personnelle à l’argument bien étudié.
Hallucination N°6 : Le nouchouz est un terme coranique utilisé dans 4-128. Sauf que c’est adressé aux femmes qui auraient à craindre du Nouchouz de leur maris. Du coup, les poilus de la face ne traduisent plus par « obéissance » mais par « abondon ou indifférence ». En réalité, Nouchouz est un terme qui signifie « prendre de la hauteur/le dessus ». En comparant 4-128 et 4-34, on trouve donc un parfait équilibre dans la relation homme / femme et toute tentative de prendre le dessus, d’un côté ou d’un autre est condamné.
Hallucination N°7 : le mot Dharaba est le genre de mot qui a une forte polysémie. Il est utilisé dans le coran par exemple pour dharaba (donner) un exemple, dharaba sur terre (travailler), dharaba le hijab sur la poitrine (couvrir les nichons), dharaba d’humiliation, dharaba avec sens d’opposer ou de séparer. En faite, sur les a peu près 54 utilisations du mot dharaba, la seule qui est « traduite » par tabasser par les poilus de la face et leur adepetes, Crabeddines ou autres, est celle de 4:34. Pour mieux comprendre le sens voulu par Dieu, il est préférable de passer au verset juste après, le 4:35 qui dit, avec la traduction des poilus de la face :
4:35 Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur.
on en est donc encore à craindre un « désaccord » entre les deux époux pendant que Crabeddine en est déjà à tabasser.
bref, il s’agit donc d’une frappe plutôt psychologique. Une sorte d’appel à la raison qui fait la suite logique à l’exortation douce (aaddha signifieen gros un rappel sentimentalement adapté à interlocuteur) et au boycott sexuel. On est clairement dans un préambule à la réconciliation par des tiers dans une dispute conjugale. Le cas inverse est étudié, comme évoqué plus haut, au alentours du versets 4-128.
J’aurais aimé discuter davantage avec toi sur le sens de « la supériorité financière » qui impose à l’homme la prise en charge de sa femme en cas de divorce (invention misogyne du coran de la pension alimentaire) et sur le « contrat de mariage » et ce qu’il doit inclure comme garanties.
Allez Crabeddine, la prochaine fois, ramène avec toi ton poilu de la face préféré (ou Onfray, c’est pareil au même) pour t’assister dans l’exégèse. Quelque chose me dit que tu vas pleurnicher en espérant faire passer ton infériorité dans la compréhension coranique et de la langue arabe comme un argument en ta faveur.