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Commentaire de Loatse

sur Les religions, parole d'évangile ?


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Loatse Loatse 3 juin 2014 10:19

Bonjour Olivier,

Il existe des documents qui attestent de la présence d’hébreux en Egypte tel que le papyrus de Brooklyn 35.1146, apparemment daté du règne de Sebekhotep III (vers 1700 av. J.-C.).

Ce document établit une liste d’ouvriers ayant été déplacés du delta du Nil vers la Haute-Egypte. Certains d’entre eux ont un nom manifestement hébreu. En voici quelques-uns : Haiimi (nom signifiant en hébreu « Où est mon père ? ») ; Menahem ; Asher ; Hiabi-ilu (signifiant également « Où est mon père ? ») ; Abi (« Mon père », en hébreu) ; Shepra ; Aduna (« Mon Seigneur » en hébreu) ; Aqaba (à rapprocher de Jacob) ; Iun-er-Tan (en hébreu « Peut-on rentrer au pays ? »). 

LES 10 PLAIES

 Un autre écrit plus intéressant est gravé sur un bloc rocheux de l’île d’Eléphantine, en Haute-Egypte. Il s’agit d’un décret émanant du pharaon Djoser (IIIème dynastie, 2668-2649 av. J.C.), l’un des fondateurs de la nation égyptienne, dans tous les cas nettement antérieur à l’époque de Joseph. En fait l’inscription a été gravée beaucoup plus tardivement, à l’époque des pharaons grecs appelés les Ptolémée. Le texte hiéroglyphique parle d’une famine catastrophique qui aurait frappé l’Egypte pendant sept ans ; peu avant l’issue de cette crise, le pharaon vit en songe le dieu Atoum, qui lui annonça la fin prochaine de la famine. A son réveil, le monarque fit alors célébrer des fêtes religieuses pour remercier son dieu ; en outre, il instaura une taxe de dix pour cent, destinée à financer le culte de ce dieu.


Un autre texte égyptien de la même époque est extrait d’un papyrus médical, une sorte de traité de médecine qui décrit entre autres, une maladie ayant frappé la population locale du delta du Nil. Les symptômes semblent être les mêmes qu’une autre affection, décrite dans la Bible celle-là (Deut. 28, 21-22), et qui aurait sévi en Egypte : la tularémie, une maladie infectieuse.

Un biologiste canadien, Siro Trevisanato, a supposé que cette affection aurait été transmise aux Egyptiens par des Hébreux. A l’appui, il mentionne un cimetière exhumé récemment à Avaris, et qui contient de nombreux corps semblant avoir été atteints de tularémie. Les Hébreux sembleraient avoir été immunisés de cette maladie parce qu’ils vivaient au contact de bestiaux. 




LE VOCABULAIRE

le nom propre de Moïse s’apparente à l’égyptien « mosé » qui signifie « enfant », ou « engendré par », ou « fils de ». La même racine se retrouve chez des personnages historiques égyptiens comme Thoutmosé, Kamosé, Ramosé ou Ahmosé. Dans le cas de Moïse, l’emploi de la racine « mosé » seule, sans paternité, est cohérente avec le contexte d’un enfant inconnu qui aurait été recueilli sur le fleuve par la fille du pharaon (Exode 2, 1-10).

En outre, il existe d’autres similarités très frappantes entre certains mots des répertoires égyptien et hébreu. L’archéologue Melvin Kyle a relevé plusieurs termes employés dans le Pentateuque qui sont clairement d’origine égyptienne. C’est le cas, en particulier, des mots utilisés pour décrire les fameuses dix plaies d’Egypte... (suite dans le lien ci dessous)..

http://messianique.forumpro.fr/t381-les-hebreux-en-egypte











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