Une analyse métallographique de l’acier aurait démontré qu’aucun incendie de bureau, aussi intense soit-il, n’est en mesure de ramollir la structure porteuse d’un gratte-ciel de 47 étages au point de le faire littéralement s’écrouler à terre en quelques secondes, droit sur son empreinte.
Sauf que le WTC 7 n’a pas été victime QUE d’un incendie, mais qu’il avait vu sa structure porteuse grandement endommagée par les chutes des débris de la tour Nord.
Plus exactement, le WTC 7 a été aussi victime de sa conception :
Le bâtiment, trapézoïdal, était sis sur les fondations d’un immeuble rectangulaire classique qui avait été démoli pour faire place à ce nouvel immeuble. Il avait été impossible d’élargir les fondations à cause de la présence toute proche d’une station de métro.
Pour que l’immeuble, plus large, puisse reposer sur ces fondations préexistantes, le choix avait été fait de réaliser TROIS reports de charges qui faisaient reposer le poids de l’immeuble sur les fondations. Ces reports étaient liés à la structure de l’immeuble entre les 3è et 10è étages si ma mémoire est bonne.
Malheureusement, deux de ces étais géants ont sans doute été brisés par la chute des débris lors de l’ effondrement de la tour nord. L’immeuble voyait donc tout son poids reposer sur un seul porte-a-faux.
Quand on fait reposer une telle charge sur un seul point d’appui, fatalement, le métal fatigue. Exposez cette zone à un incendie durant plus de sept heures et la rupture devient inévitable.
Pas besoin de thermite pour arriver à faire s’effondrer l’immeuble.
D’autant plus qu’ aucun résidu de thermite, ni même de système de mise à feu, n’a JAMAIS été retrouvé.