@ jpm,
je suis d’accord avec ce post, à un gros détail près. Vous dites : ’’Malgré tout, le financement d´une telle mesure passera nécessairement
par la redistribution des richesses produites… par les travailleurs…
mais surtout par les machines.’’
Outre que la dernière phrase me parait superflue- il n’y a pas de machines sans travailleurs, du moins pas encore ! - je dirai que la question n’est pas la distribution des richesses, mais des profits. Plus exactement des plus-values.
Les richesses, à savoir les biens et services sont forcément distribués.
Et d’ailleurs c’est là que le bât blesse : à qui serviraient-elles si
elles n’étaient pas consommées ? Mais pour être consommées, il faut un
marché, du pouvoir d’achat.
Or comment distribuer le plus largement de pouvoir d’achat tout en
dégageant le maximum de profit ? Équation impossible sauf en
Absurdistan : en séparant la fonction production de la fonction
consommation. En effet, un travailleur ça n’est pas un bon consommateur : ça connait
la valeur de l’argent, et ça ne pense qu’à se reposer. En revanche, un
oisif, ça c’est un bon client : ça s’emmerde, et ça consomme ! Prenons
l’argent qui revient de droit aux travailleurs, et donnons le aux
oisifs. Sans compter qu’il est plus facile de former peu de bons
travailleurs que beaucoup de mauvaises volontés.
Le RU ? Voilà une solution qu’elle est bonne, merci le Medef ! !