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Commentaire de Indépendance des Chercheurs

sur Réformer l'UE, la gauche du déni mène à la catastrophe pendant que l'offensive de l'UE contre les travailleurs s'accélère en France


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Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 6 juin 2014 19:43

Nos deux articles d’hier :

 

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/06/05/electio ns-europeennes-ce-que-les-fracais-ont-rejete-i-49991.html

Elections européennes : ce que les Français ont rejeté (I)

Le 5 juin 2014, Michel Rocard publie dans Le Monde une tribune intitulée « Amis Anglais, sortez de l’Union européenne mais ne la faites pas mourir ! ». Après une longue liste de rappels historiques non dépourvus de graves inexactitudes, l’auteur reproche aux dirigeants britanniques de ne pas soutenir la candidature de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. FranceTV Info écrit à ce sujet « Michel Rocard demande aux Britanniques de « partir » de l’Union européenne », et RTL « Michel Rocard à Londres : "Partez de l’UE avant d’avoir tout cassé" ». A son tour, Le Figaro commente « Rocard plaide pour le conservateur Juncker » et rapporte en même temps « Union européenne : Merkel prend la défense de Cameron » faisant état de cette déclaration de la chancelière allemande : « Il est tout sauf mineur que la Grande-Bretagne reste dans l’Union ». La crainte d’une éventuelle victoire du non au référendum britannique prévu pour 2017 est bien réelle après le résultat des dernières élections au Parlement européen. La Tribune analyse « Présidence de la Commission européenne : le jeu risqué des chefs d’Etat », à propos de la possible intervention de ces derniers dans la désignation du prochain président de la Commission Européenne. En même temps, Atlantico annonce « Zone euro : la Commission européenne et la BCE donnent leur feu vert à l’entrée de la Lituanie ». Le salaire minimum de la Lituanie est de l’ordre de 300 euros mensuels. 7 sur 7 interroge à son tour « L’Albanie candidate à l’UE ? », suite à la recommandation favorable émise par la Commission européenne. Le salaire minimum de l’Albanie est très bas d’après le taux de change officiel. De toute évidence, les milieux d’affaires poussent à une intégration européenne rapide avec un vaste « marché de la main d’oeuvre » allié à la stratégie de concurrence et de privatisation des services publics. Mais précisément, cette politique aux conséquences de plus en plus graves a largement contribué au rejet populaire qui s’est clairement exprimé lors des récentes élections européennes. La stagnation d’une coalition à façade « radicale » comme le Front de Gauche qui n’a point profité de cette évolution peut, dans un tel contexte, être analysée comme la sanction populaire de ses ambiguïtés en la matière. Notamment, à l’égard de l’Union Européenne elle-même et de l’euro. Un examen des programmes proposés par ces courants politiques paraît fort éclairant en ce qui concerne le sens réel du vote populaire du 25 mai dernier.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/06/05/electio ns-europeennes-ce-que-les-fracais-ont-rejete-i-49991.html ]
 
 
http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/050614/elections-europeennes-quel-bilan-i

Elections européennes : quel bilan ? (I)


Le 5 juin 2014, Libération écrit « Obama méconnaît les institutions européennes : « Bienvenue au club », lui dit Cameron ». Mais s’il est vrai que les structures de l’Union Européenne se sont progressivement alourdies, la situation est encore pire sur le plan politique. Notre article de ce jour « Elections européennes : ce que les Français ont rejeté (I) », aborde précisément un aspect essentiel de cette impasse évidente : la révolte croissante des citoyens contre la dégradation économique et sociale qui ne cesse de s’aggraver depuis trois decennies. Au point que dans le cas de la France, les partis de la « gauche radicale » sont à présent dépassés. Mais est-ce vraiment étonnant, si on pense à ce qu’a été la politique française depuis les années 1980 ? La réalité est que les antécédents politiques de cette « gauche radicale » avaient de quoi susciter la méfiance des électeurs qui, en désespoir de cause, ont exprimé leur détresse par d’autres conduits. En Espagne, où la crise électorale a été également très profonde, des partis nouveaux ont émergé. La décadence des partis dominants, à commencer par le couple PPE-SD (Parti Populaire Européen - Socialistes et Démocrates) est un élément particulièrement fort de cette crise qui en France n’a pas, non plus, épargné la « gauche de la gauche » traditionnelle. Quel bilan historique peut-on en dresser ?

[la suite, sur le lien http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/050614/elections-europeennes-quel-bilan-i ]
 
 
Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia

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