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Commentaire de Vipère

sur L'histoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer « le débarquement des anglo-saxons »


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Vipère Vipère 8 juin 2014 10:29


Bonjour à tous

Il est permis de douter des écrits d’Alain PEYREFITTE qui n’est pas historien.

Effectivement, Charles de Gaulle et le Général PEYREFITTE étaient tous deux des adversaires pour le commandement de la France, mais il n’est pas permis de douter qu’ils avaient en commun l’amour de la patrie, la lettre suivante d’A. PEYREFITTE en témoigne :
La lettre de Giraud à ses enfants

Une lettre, que le général Giraud captif en Kœnigstein adresse à ses quatre garçons et à ses filles en septembre 1940, est largement diffusée à l’époque23. Giraud y expose, en termes généraux, ses idées sur les remèdes à apporter aux problèmes de la France. Le général de Gaulle, lui-même, participe à la diffusion de cette missive ; il en adresse notamment une copie au prince Félix de Bourbon-Luxembourg en la préfaçant : « vous verrez ainsi que, dans sa captivité, le général Giraud est bien resté tel que nous l’avons connu »23.

« Kœnigstein, septembre 1940
Je ne sais combien de temps je resterai ici, des mois, des années peut-être. Il est possible que je sois enterré à côté de mon ami Dame. Je suis prêt à tout : peu importe. Je vous confie le soin de me remplacer dans une tâche sacrée, le relèvement de la France. Je vous interdis de vous résigner à la défaite, et d’admettre que la France puisse passer après l’Italie, l’Espagne ou la Finlande. Peu importe les moyens. Le but seul est essentiel. Tout doit lui être subordonné. [...] Au début, il ne s’agit pas de heurter de front un ennemi qui s’est assuré la possession de notre sol et nous a totalement désarmés. Stresemann a défini la méthode à employer : nous n’avons qu’à copier intelligemment. En première urgence, la libération du territoire à l’intérieur des frontières qui nous sont laissés. Ensuite la reconstruction physique, morale et sociale. [...] En troisième lieu [...] pouvoir refaire une armée moderne. Ceci suppose un programme à exécuter, par qui de droit : – les esprits sont faits en France ; – l’instruction est faite aux colonies ; – le matériel est fait à l’étranger. Malgré tous les contrôles, un pareil programme est possible, le camouflage étant de règle. Rien ne ressemble au « service en campagne » comme l’instruction des scouts. Rien ne ressemble à un avion militaire comme un avion de transport. Un tracteur à chenilles n’a besoin que de sa cuirasse pour devenir un char, etc., etc.
Mais avant tout, que les esprits soient à la hauteur de leur tâche. Qu’ils veuillent être Français totalement. Que personne ne s’expatrie des pays occupés ou temporairement détachés : il s’agit d’y maintenir la pensée française. Mais que personne n’hésite à s’expatrier si on lui offre à l’étranger une situation où il peut être utile à la France. Vous tous [...] rappelez-vous qu’une bourrasque passe mais que la Patrie reste. Une Nation vit quand elle veut vivre. [...] Forcez les autres à penser comme vous, à travailler comme vous. Nous sommes sûrs du succès, si nous savons vouloir.
Résolution. Patience. Décision.
Général H. Giraud23. »

Dès lors, à moins qu’un historien sérieux n’appuie les écrits de A. PEYREFITTE, je reste très dubitative !







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