@Chalot
Je pense que les ogm ont été introduites comme alternative à ce que l’on appele « culture traditionnelle » soit des semences non modifiées mais qui nécessitent si l’on veut obtenir un rendement maximum, des épandages massifs de pesticides..
Comme cela fait un bout de temps que nos agriculteurs ont optés pour le tout chimique au détriment du bio... le résultat est là qui se réjoute à divers facteurs de pollution tout aussi nuisibles : acidification des sols, quasi disparitions des abeilles.
Il y a également un défi de taille à relever soit comment nourrir sept milliards d’humains (chiffre en expansion, le monde s’enrichissant de quatre humains de plus par seconde), sans prendre le risque de réduire la planète en une terre stérile, comment faire également pour que les cultures résistent au stress dû aux variations climatiques, soit trop ou moins de précipitations et à la pollution atmosphèrique ?
C’est bien suite à un « j’en foutisme général »en matière d’écologie aussi bien pour le commun des mortels qui pollue comme s’il était tout seul, les rivières, les sols, l’air, les industries, les politiques ; Qu’on en est réduit à retirer du marché les semences dites traditionnelles (sans viser particulièrement le potager perso) qui nécessitent et beaucoup d’eau et des quantités importantes de pesticides...
Evidemment la solution la meilleure, NORMALE est le bio... mais qui dit bio dit aussi moindre rendement et donc prix plus élevé pour le consommateur et, pour nos politiques au niveau mondial de manifester une volonté sans faille de réduire la pollution dûe notamment aux transports aérien dont les rejets dans l’atmosphère acidifient nos sols avec du strontium, du baryum, de l’aluminum, du souffre etc...
Mais l’on préfère adapter des semences à l’environnement, les rendre résistante à la pollution générée en grande partie par le trafic aérien et les rejets des industries... tout en cherchant à augmenter le rendement sous couvert parfois de philanthopie (sauf que c’est un cercle vicieux qui nous amènera à adapter de plus en plus les semences à un surcroit de pollution).
Vos fourches ne résoudront pas de surcroit l’équation suivante soit :
Comment garantir un revenu décent aux agriculteurs tout en permettant au consommateur de manger un produit sain mais plus onéreux poussé dans un sol sain... ?
sinon... ca fait un peu loin le svalbard pour aller chercher des graines dont on ne pourra bientôt plus rien tirer, meme dans son potager.. 
Bref pour conclure, s’en prendre aux conséquences (les Ogm) sans chercher à remédier aux causes, sans présenter des alternatives qui tiennent la route, c’est comme donner des coups de fourches dans l’eau...