@ sergio
vous racontez n’importe quoi ! les femmes qui interrompent leur grossesse le font rarement par plaisir ! ce n’est pas un acte anodin, et on voit bien que vous n’êtes pas une femme pour dire de telles âneries !
les raisons en ont été analysées dans un rapport datant de 2005 : " Finalement, la décision d’avorter, loin de correspondre
à un comportement « égoïste » qui conduirait la
femme à interrompre sa grossesse seulement parce que
celle-ci intervient à un moment qui ne lui convient pas,
traduit l’attention portée aux conditions d’accueil de
l’enfant. Il s’agit donc d’une anticipation par les femmes
et les hommes de leur capacité d’engagement dans une
parentalité où le contexte relationnel et matériel soit favorable, face aux aléas des parcours de vie." http://www.ined.fr/fichier/t_telechargement/4440/
telechargement_fichier_fr_pop.et.soc.francais.407.pdf
« Avorter est pénible pour la plupart des femmes ; par expérience, je peux dire que presque toutes celes qui en subissent une sont le plus souvent très affectées, et particulièrement quand un médecin en est responsable et leur fait porter à elles seules la culpabilité d’une grossesse non désirée et interrompue ; et cela, quelle que soit la méthode... Aux Pays-Bas, où les délais pour pratiquer une IVG sont les plus longs au monde (26 semaines de grossesse !), le taux d’IVG pour 100 000 habitants le plus faible au monde. Pourquoi ? Parce que les méthodes contraceptives y sont largement promues, dès l’adolescence, et parce que plus de 90 % des femmes de 20 ans disposent d’une contraception efficace qu’elles ont choisie et qui leur est délivré à très bas prix. » dr martin winckler http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=298
la belgique et la hollande ont légalisé l’euthanasie, mais celle-ci est placée sous tutelle juridique et médicale, et l’expérience montre qu’il n’y a pas plus de « dérapage » que dans les pays où celle-ci est interdite. quelques sites pour vous éclairer : http://www.genethique.org/revues/revues/2004/aout/31_08_04.htm
http://www.seniorplanet.fr/mag/l-euthanasie-depenalisee-humanisee-et-perfectible.10415.html
http://www.linternaute.com/actualite/savoir/06/euthanasie/allemagne.shtml
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Euthanasie
blague à part, la fin de vie altérée d’un proche est une source de souffrances indiscibles pour le malade et pour ceux qui l’aiment. voir le corps de l’autre se décomposer sous les attaques de la maladie ou de l’accident relève du défi. comment supporter les regards qui appellent à l’aide, qui supplient de faire cesser cette déchéance, les coeurs qui se déchirent de peine devant l’impuissance à soulager, à consoler ??? on est là tout con, avec l’envie de hurler, chevillée au corps, partagé entre le désir que tout cela cesse et que le visage aimé se décrispe, et l’appel de nos sentiments qui hurlent le refus de le voir partir pour un autre monde.
alors, non, l’euthanasie n’est pas un problème à prendre à la légère, mais, j’estime que les personnes qui ont clairement définit la manière de finir leur vie, devant un législateur et un collège de médecins (comme en hollande ou en belgique), ces personnes doivent être respectées dans leur choix de partir dignement.
et si les circonstances font qu’elles sont dans l’incapacité de la faire, l’acharnement thérapeutique ne fait qu’engendrer des souffrances inutiles pour leurs proches.
un conseil formé de médecins, d’un juriste, psychologue et la famille devraient y surseoir. sauf si la personne concernée a explicitement demandé à être réanimée à tous prix.
l’euthanasie est une décision importante que l’on doit prendre en équipe.