Je crois que ça, c’est le mythe.
L’inflation m’a permis d’acheter une maison 120.000 francs en 77, de faire 100.000 euros de travaux et de la vendre 750.000 euros 10 ans plus tard.
Je suis devenu « riche » sans souffrance et sans m’en apercevoir.
Et cela grâce à une inflation de 10% quand le taux d’emprunt était de 11%.
Dans tous les cas, le vice de départ est cette notion tout à fait scandaleuse que l’argent DOIT rapporter de l’argent.
C’est bien entré dans les moeurs, mais c’est parfaitement immoral : seul le travail doit rapporter de l’argent. L’argent devrait retrouver son rôle primitif, celui de facilité d’échange. Les banques islamistes appliquent ce principe que l’usure et même l’intérêt sont des fautes morales : en celà, l’islam est dans le vrai.
Ceux qui ont de l’argent doivent le dépenser, et non en faire une source de revenus.
Ceux qui ont eu de l’argent auraient du logiquement le placer dans des caisses de retraite solidaires pour assurer leurs vieux jours (ou les vieux jours de ceux qui les précèdent, en une chaîne solidaire vertueuse), et non dans de l’épargne spéculative.
A la limite, si « quelqu’un » devrait avoir le droit de faire de l’argent avec de l’argent, c’est l’Etat, aux fins de redistribution pour le bien de tous.
Ainsi, si l’argent retrouvait son rôle qui est d’être dépensé, la machine économique tournerait pour le bien de tous et non pour celui des spéculateurs.
Qu’il soit petit (celui que vous appelez épargnant) ou gros, le spéculateur est l’ennemi du bien public, un esclavagiste moderne.
Je sais, c’est trop simple, simpliste peut-être.
C’est pourtant le simple bon sens.