Le problème évoqué par plusieurs posts est celui des produits phytosanitaires utilisés par les particuliers faisant leur propre jardin.
Certains vont jusqu’à avancer qu’il y a plus de danger dans une tomate faite maison que dans une tomate industrielle... Pourquoi pas si le particulier en question n’a pas conscience du danger des dis produits et en déverse plus qu’il ne faut.
Un jardin sans produit est possible mais demande un travail constant :
- Désherbage à la main quand le sol est humide.
- Mélange de plantes qui s’entraident.
- Lombricompostage et utilisation du compos (ph neutre) pour l’amélioration du sol ainsi que du « thé de lombric » pour donner du punch aux plantes pendant la saison.
- Broyage et mise à composter des résultats de taille d’hivers ou de printemps.
- Paillage des plants avec le broyat pour éviter l’herbe et la déshydratation trop rapide du sol.
- Préparation du terrain pour l’hiver : paillage d’herbe coupée qui se dégradera, de compost et d’un peu de fumier des poules de la maison... Les vers feront le reste.
- Bâchage des terres pour l’hiver de manière à ne pas avoir à désherber à la saison. De plus, cela favorise le travail des vers.
- Pas de labourage !! (Surtout pas dans notre terrain argileux !!! Cela ramènerait l’argile sur le dessus) Travail manuel sur les 15 centimètre de surface avec une griffe.
- Rotation des cultures d’une saison sur l’autre pour éviter de fatiguer le sol.
- Utilisation de trucs dits de « grand mère » pour régler les petits problèmes de nuisibles et de maladies : feuilles de tomates macérées dans l’eau contre pucerons, bicarbonate de soude en pulvérisation contre l’oïdium, élimination manuelle des plus gros nuisibles tel que les doryphores (s’il y en a bien sûr), mise en place de pièges à base de bière contre les limaces... etc
Pas mal de travail donc ! Mais le résultat est un pur bonheur !
Notre terrain n’a reçu aucun produit phytosanitaire depuis 37 ans... Je pense que si je donne des tomates quelqu’un, il peut les manger sans même les laver !!!