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Commentaire de Deneb

sur Désaccord pour un accord


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Deneb Deneb 11 juin 2014 11:19

Le problème du tempérament égal (la division de l’octave en 12 intervalles, chacune augmentée de la racine 12 de 2, est qu’une musique sonne exactement pareil, qu’elle sois jouée dans la tonalité de Do majeur ou de do dièse majeur. Dire que Bach avait composé les 96 morceaux de son « Klavier » en 12 tonalités différentes peut sembler, avec le tempérament égal, un peu vain. Et pourtant ce n’était pas le cas à l’époque baroque - on accordait en quintes naturelles, qui sont différentes de quintes tempérées, car la fréquence multiplié par 7 fois racine 12 de deux n’est pas exactement la fréquence multiplié par 1,5. On avait donc un problème cumulée d’octaves, qui l’on arrangeait dans les aigus avec la fameuse « quinte du loup ». Du coup, chaque tonalité avait un tempérament différent, ces différences sont aujourd’hui aplaties avec le tempérament égal, où aucune intervalle n’est naturelle, sauf les octaves. On aime pourtant les musiques qui ne respectent pas le tempérament égal, comme celles qui utilisent les « blue notes », ou les musiques arabes avec ses quart de tons. Les chanteurs non plus ne chantent pas en tempérament égal, mais adaptent à l’oreille le tempérament, d’où la supériorité du chant sur la musique instrumentale. Le tempérament égal est le résultat d’une globalisation de la musique, afin de faciliter les modulations, mais qui a raboté bien des subtilités.


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