Bonjour l’auteur,
bon article dans son ensemble. Au delà de ce dernier avatar néolibéral de l’élysée, il y a la définition d’une très claire stratégie pour la prochaine élection qui est vécue comme importante : les présidentielles.
Et cette stratégie se résume en une seule phrase : tant le PS que l’UMP est convaincue que le FN sera présent au second tour. Et d’ailleurs à ce jour, c’est même l’hypothèse la plus probable.
Mais il y a aussi pour le PS une sacré surprise aux Européennes, qui est l’effondrement des écologistes, qui additionné au score du PS ne dépasse même pas le score FN. Il y a aussi une faiblesse générale de toute l’offre à gauche, qui ne laisse pas espérer un gros réservoir de voix.
C’est pourquoi le PS est parti sur une stratégie de séduction du centre-droit, ou ils perçoivent qu’il existe un réservoir supplémentaire propre à faire battre le FN dans la perspective d’un duel PS-FN au second tour de la présidentielle.
Idéalement pour le PS, ce serait 2 ou 3 candidats à droite, genre un candidat investi par l’UMP, Sarko en dissident et un centriste - ce qui serait une quasi-garantie d’élimination pour le 2nd tour, et une candidature unique PS-Vert-PC, mais sur un programme résolument de centre-droit, afin de séduire au second tour.
Pour moi, cette nomination va dans le sens de cette stratégie. Je la pense toutefois vouée à l’échec, tant elle sera à mon sens contre productive dans les solutions à apporter à la crise actuelle.
D’ailleurs je pense que l’avenir Européen et une crise majeure est en train de se jouer aujourd’hui en Ukraine, et peut amener à mon sens dans un délai de 6 à 12 mois un effondrement du BAO - c’est d’ailleurs la raison d’un certain tropisme de ma part sur ce sujet.