Bonjour,
De tous temps les défis à la con ont existé.
Aujourd’hui, comme pour tout, la médiatisation permet d’accélérer
le processus viral, la transmission de l’information à d’autres.
Avant il fallait attendre quelques jours voir semaines pour
qu’un exploit type défis soit connu, il fallait développer les films photo et
cinéma qui prouvaient le/les fait(s), ensuite venait la phase de transmission,
à l’heure des récrées dans les cours des lycées et des collèges.
Pareil à une légende urbaine, certains exploits n’étaient
que des fictions au départ et on fini par être tenté et réalisés, mais à quel
prix.
Quand je parle d’exploits, de performances ou de défis, j’entends
par là un comportement pas commun dans un lieu difficilement accessible
apportant une reconnaissance vis-à-vis de ses copains, camarades, semblables.
Plus jeune, j’en ai commis pas mal, poussé plus par ma
curiosité et mon sens de la provocation que par l’idée du défi pur, certain on
essayé de faire comme moi et se sont cassé quelques dents.
Me sentais-je responsable, nullement, ils étaient au
courant, savaient ce qu’ils risquaient, ils ont fini plâtrés.
J’ai un ami qui lui a terminé ses jours dans un gravière, il
n’avait pas vérifié le niveau de l’eau avant de plonger, là ou habituellement
il y avait 2 à 3 m d’eau, ce jour là, seulement 50 cm, ses cervicales n’ont pas
supporté ses 90 kg.
Aujourd’hui ce n’est pas Facebook où ceux qui ont lancé le
défi qui sont responsable du décès de cet adolescent mais lui-même, ils n’ont été que des vecteurs,
influençant, certes sa décision.
Parce que franchement, il n’y a pas besoin de réfléchir
longtemps pour comprendre que nager habillé avec un bon 10 kg à la cheville
relève plus de l’entraînement de commando que de la capacité physique d’un
gamin de 17 ans.
Il ne voulait pas risquer de perdre son vélo, son vélo l’a
perdu.
Mon analyse et mes propos peuvent vous paraître froids, abruptes
et sans empathie, mais les faits sont là.
Espérons que cela serve de leçon, en ce début d’été, aux
ados pour leur éviter de prendre trop de risques inutiles.