Justement je pense qu’il est judicieux de bien distinguer la politisation de l’écologie de la préservation par chacun de l’environnement.
La politisation de l’écologie, en ce moment, conduit à des scores incroyablement bas dans les sondages pour les partis écologistes, ou a des déclarations irresponsables de certaines candidates. J’emploie délibérémment le féminin, décidément les femmes ne gardent plus les gosses à la maison
Déclarations irresponsables envers l’environnement, surfant sur l’idée démagogique : « je ne veux pas de centrale près de chez moi, je ne veux pas assumer les dégats sur l’environnement que je provoque en faisant partie d’une société qui se modernise, ce sont les autres qui doivent faire ça ».
Car oui, la société se modernise. Les femmes travaillent de plus en plus par exemple. Les voitures parcourent de plus en plus de kilomètres. C’est une évolution.
La question est bien « comment peut-on faire pour que le progrès ne détruise pas l’environnement ? »
La réponse n’est pas, je pense « interdisons le progrès et retournons en arrière ». Même si tout le monde doit renoncer à certains éléments de confort pour dépenser moins d’énergie.
Bien sûr il est plus écologique de repriser ses chaussettes que d’en acheter d’autres. Surtout qu’elles viennent sans doute de Chine, et qu’il a fallu du pétrole pour les fabriquer, pour la matière première si c’est synthétique, et pour le transport jusqu’au centre commercial. En plus ce sont les femmes qui achètent le plus de fringues, c’est une évidence
Il n’est pas question d’interdire l’évolution, le progrès. Mais plutôt de le maîtriser, et notamment de maîtriser son impact sur l’environnement. Avec des petits changements dans le quotidien. Et des gros aussi sans doute. Chacun doit s’y mettre. C’est loin d’être le cas.