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Commentaire de Senatus populusque (Courouve)

sur Zemmour et le Coran


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Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 18 juin 2014 16:32

VOLTAIRE : « Il est certain que la nation juive est la plus singulière qui jamais ait été dans le monde. Quoiqu’elle soit la plus méprisable aux yeux de la politique, elle est, à bien des égards, considérable aux yeux de la philosophie. [...] Ce qui distingue les Juifs des autres nations, c’est que leurs oracles sont les seuls véritables : il ne nous est pas permis d’en douter. Ces oracles, qu’ils n’entendent que dans le sens littéral, leur ont prédit cent fois qu’ils seraient les maîtres du monde : cependant ils n’ont jamais possédé qu’un petit coin de terre pendant quelques années ; ils n’ont pas aujourd’hui un village en propre. Ils doivent donc croire, et ils croient en effet qu’un jour leurs prédictions s’accompliront, et qu’ils auront l’empire de la Terre.

 Ils sont le dernier de tous les peuples parmi les musulmans et les chrétiens, et ils se croient le premier. Cet orgueil dans leur abaissement est justifié par une raison sans réplique ; c’est qu’ils sont réellement les pères des chrétiens et des musulmans. Les religions chrétienne et musulmane reconnaissent la juive pour leur mère ; et, par une contradiction singulière, elles ont à la fois pour cette mère du respect et de l’horreur. » Questions sur l’Encyclopédie, article « Juifs », section I.

« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la Terre. Mais, tout absurde et atroce qu’elle était, la secte des Sadducéens fut paisible et honorée, quoiqu’elle ne crût point à l’immortalité de l’âme, pendant que les Pharisiens la croyaient. »
Questions sur l’Encyclopédie, article « Tolérance », section I. 

« Le peuple juif était, je l’avoue, un peuple bien barbare. Il égorgeait sans pitié tous les habitants d’un malheureux petit pays sur lequel il n’avait pas plus de droit qu’il n’en a sur Paris et sur Londres.Cependant quand Naaman est guéri de sa lèpre pour s’être plongé sept fois dans le Jourdain ; quand, pour témoigner de sa gratitude à Élisée, qui lui a enseigné ce secret, il lui dit qu’il adorera le dieu des Juifs par reconnaissance, il se réserve la liberté d’adorer aussi le dieu de son roi ; il en demande permission à Elysée, et le prophète n’hésite pas à la lui donner. Les Juifs adoraient leur Dieu ; mais ils n’étaient jamais étonnés que chaque peuple eût le sien. [...] Voilà des exemples de tolérance chez le peuple le plus intolérant et le plus cruel de toute l’Antiquité : nous l’avons imité dans ses fureurs absurdes, et non dans son indulgence. » Ibid., Section II.


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