cevennevive, j’ai l’impression que vous soulevez un problème de taille ; je ne pourrai y répondre en entier évidemment, mais je voudrais dire ceci :
si tous les problèmes de restrictions que nous connaissons ( j’avais écrit un article intitulé « enfants gâtés », c’est dire si j’ai conscience d’avoir eu une jeunesse gâtée, de par l’époque et le lieu où je l’ai vécue) étaient dues à « pas de chance » à carences réelles ( i.e naturelles) d’énergie ou autres, je prendrais moi aussi pour de vulgaires égoïstes ceux qui monteraient au créneau pour avoir plus, mieux ou ne serait-ce que garder leurs acquis. Or, ce n’est pas le cas ; notre monde n’a jamùais été aussi riche, nous n’avons jamais été autant à même de remédier à une bonne partie des problèmes que nous connaissons, en écologie surtout, donc, j’estime que ceux qui se battent, et même s’ils ne font pas les bons samaritains ou les « universalistes » mais mènent leurs luttes contre ce pouvoir en place à partir de leur réalité et de la place qui est la leur dans ce merdier, méritent attention, soutien et solidarité ; je souhaiterais aussi (!) qu’ils entraînent tous les autres qui sont coincés dans leurs souffrances et leurs solitudes ! Je m’attriste donc que, non seulement ce n’est pas le cas, mais on leur tire dessus, comme l’incite le pouvoir, les médias qui n’en disent rien de valable : les gens ne sont pas informés et ils crient qu’on leur ôte le peu de confort qu’ils ont ! ils ont oublié que ce confort a un coût : humain !!