Bonjour, C’est Nabum.
Ce qu’il y a de bien dans l’existence, ce sont les différences de goût des
uns et des autres. C’est ainsi que mon épouse et moi, atypiques à bien des
égards, avons banni le vin rouge pour définitivement ne boire que des blancs
et, à un degré nettement moindre, des rosés, avec une préférence marquée pour
le pinot noir d’Alsace, que d’aucuns classent dans les rouges alors qu’il a
tout le caractère d’un rosé bien charpenté mais pourtant léger à boire et
tellement fruité, et pour l’arbois pupillin.
Côté blanc, c’est vers l’Alsace là aussi que va nettement notre préférence, avec une
prédilection pour le pinot gris dont il nous arrive d’accompagner un repas
entier. Mais il va de soi que apprécions beaucoup également les sauvignons
comme le sancerre et le pouilly fumé. Un peu moins les chardonnay, même
s’il nous arrive de prendre plaisir à déguster un excellent chablis ou pouilly
fuissé, voire un saint-romain, les meursault et cortons étant trop chers.
Contrairement à mon épouse, j’ajoute à ces vins les crus du Jura dont je
suis très amateur, qu’il s’agisse d’un assemblage de savagnin et de chardonnay
ou de savagnin seul, avec une prédilection pour le vin jaune, et notamment pour
l’incontournable château-chalon.
Sans oublier les vins suisses, les dézaley (chasselas), les johannisberg (sylvaner), les malvoisie (pinot gris) et autres fendant (chasselas)...
Cela dit, il va de soi qu’en vivant en Bretagne nous sommes des habitués et
des amateurs de muscadet. Il nous arrive même, de temps à autre lorsque nous
passons dans le vignoble d’aller faire une petite dégustation du côté de Vallet
ou de Basse-Goulaine.
Santé !