Bonjour,
Je désapprouve totalement cet article, qui, dès le départ est
faussé, selon moi, par ce postulat :
que la
dépendance « extrême » (alimentation et hydratation artificielles)
n’avait rien à voir avec une fin de vie et qu’assimiler les deux sujets, comme
semble le faire aujourd’hui le Conseil d’État, c’est revenir aux temps les plus
obscurs où les plus faibles sont éliminés au lieu d’être aidés et soutenus par
la société.
Ce n’est pas la loi su plus fort qui gouverne.
Honnêtement, une personne incapable de se nourrir, de s’hydrater
et de communiquer par ses propres moyen, je doute qu’elle ai une quelconque
activité cérébrale et même si elle existe, en admettant que le malade soit
conscient de son état, quelles souffrances morales endure-t-il ?
Je pense surtout que ce sont les proches, totalement
conscient qui refusent de faire leur deuil et nient l’évidence, si les organes
fonctionnent, de mon point de vue la conscience n’est plus là.
L’état n’élime en aucun cas les plus faibles, le raccourci
que vous prenez est très scabreux. Simplement à un moment il faut savoir dire
stop. Enfin vous l’avez évoqué, le coût financier de ce maintien en vie depuis
l’accident doit être assez exorbitant.
Ce cas aura au moins eu l’avantage de faire avancer le débat,
c’est déjà ça.
Quels sont les cas de rémissions, ou de sorties de comas de
plus de 5 ans dont vous avez connaissance ?
Les personnes sorties du coma sont-elle redevenue autonome,
sont-elles heureuse de leur statu, je ne peux pas me prononcer, je n’en connais
aucune.
Les quelques personnes de mon entourage qui ont subi un coma
long, suite à un accident de voiture ou arrêt cardiaque, n’en sont soit pas
sorti et/ ou sont décédées rapidement après leur sortie de coma.
Vouloir se raccrocher à la vie est une chose personnelle, que
les autres prennent cette décision pour vous en est une autre et lorsque vous
êtes dans le coma vous la subissez en toute impuissance.