Bonjour ObjectifObjectif,
Je suis actuellement au Brésil pour voir les matchs de la coupe du monde. J’ai lu vos remarques. J’essaierais soit
de répondre par une voie détournée pour que vous puissiez dans les
grandes lignes saisir la relation qui existe entre les 1168 milliards
d’€ et les 17 000 milliards d’€ créés par les crédits bancaires
des banques privées, que vous dîtes 14 fois plus que le Quantitative
Easing (QE)
de la BCE. Relation qui est relevée des statistiques publiées par la BCE. Cependant vous avez bien remarqué que c’est de la création propre, qui s’assimile par analogie d’un capital propre d’une structure (?). A vous d’en déduire ce que j’entends par structure.
Soit, dès que je serais plus libre, d’attendre la troisième partie
qui j’espère apportera encore plus de lumière sur le sens des QE.
Quant à votre question : Mettez-vous en cause ces chiffres de la BCE ?
Les chiffres de la BCE reflètent un processus non seulement naturel
mais nécessaire pour financer l’économie de la zone euro et par ricochet
booster l’économie mondiale. Je ne remet en aucun cas en cause ces
chiffres, la seule explication est que vous n’avez pas compris mon
raisonnement. Et le rapport entre les 7% de QE et les 93% de création
monétaire par les banques commerciales privées est tout à fait fait
normal, et cela relève essentiellement du multiplicateur de crédit dont
use les banques privées pour financer l’économie européenne. Et le
multiplicateur de crédit a u rôle central dans le financement des
économies nationales, cependant en tirant trop sur lui, les banques
risquent des faillites .
En passant, je vous fais savoir que je ne
fais ni ne suis l’économiste outragé, tout simplement j’essaie de sortir
des sentiers battus de l’économie libérale, et le seul moyen est d’être
terre à terre avec le sens des phénomènes économiques et
macroéconomiques internationaux. Tirer une nouvelle, une meilleure
vision des phénomènes qui y sont cachés pour mieux en comprendre le
sens, et surtout tirer les conséquences et ce qu’ils peuvent nous enseigner sur l’actuel du monde et à venir
Cordialement